Le dispositif d'activité partielle de longue durée à 84% du salaire net sera maintenu "jusqu'à l'été prochain", a indiqué jeudi la ministre du Travail Elisabeth Borne sur BFM Business. "Je vous confirme qu'on va maintenir le niveau de prise en charge, donc un reste à charge limité à 15% pour l'employeur, sans limite jusqu'au délai qui est prévu pour négocier ces accords d'activité partielle de longue durée, jusqu'à l'été prochain", a-t-elle précisé. Le ministère a comptabilisé "depuis le mois de mars 345 plans de sauvetage de l'emploi (PSE) qui se comparent à 231 sur la même période de 2019, ça représente beaucoup d'emplois, 50.000 emplois", a indiqué la ministre, dans un contexte de crise sanitaire.
Plus avantageux que le chômage partiel classique
"La responsabilité de mon ministère c'est de s'assurer qu'il y a du dialogue social de qualité et puis de proposer aux entreprises tous les dispositifs qu'on a mis en place, notamment l'activité partielle de longue durée", a-t-elle poursuivi. Ce dispositif "à la fois récent et innovant, dont les textes sont sortis en juillet, permet par un accord d'entreprise de réduire le cas échéant l'activité et puis de profiter de ce temps non travaillé pour se former, pour que l'entreprise garde les emplois, les compétences et même renforce ses compétences pour qu'elles soient plus fortes après la crise", a mis en avant Elisabeth Borne.
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Il est plus avantageux que le chômage partiel classique, limité à six mois et dont l'indemnisation passera, à partir du 1er octobre, de 84 à 72% du net pour le salarié, et de 85 à 60% du coût pour les entreprises.