Publicité
Publicité

L'administration Trump met la pression sur les entreprises françaises

Europe 1 . 1 min

Selon Les Echos, plusieurs dizaines d'entreprises françaises viennent de recevoir un courrier de l'ambassade des États-Unis. Elles sont sommées de renoncer à toute forme de discrimination positive, sans quoi elles risquent de perdre l'accès aux appels d'offres de l'État fédéral. Le ministère de l'Économie a immédiatement réagi.

Selon le journal Les Échos, plusieurs dizaines d'entreprises françaises viennent de recevoir un courrier de l'ambassade des États-Unis dans lequel on leur demande de renoncer à toute forme de discrimination positive. Tous ceux qui ne mettraient pas fin à cette politique censée mieux représenter les minorités pourraient perdre gros et risquent de louper des appels d'offres de l'État fédéral. Le message est très clair et le ministère de l'Économie a immédiatement réagi. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Face à la stupeur et à l'inquiétude exprimée par les entreprises françaises, l'entourage d'Eric Lombard a déclaré hier soir "que cette pratique reflétait les valeurs du nouveau gouvernement américain, ce ne sont pas les nôtres".

Ce courrier adressé par l'ambassade des États-Unis en France à des entreprises de secteurs comme le luxe, les télécoms ou l'énergie ainsi qu'à des cabinets d'avocats, est une manière pour le gouvernement de Donald Trump de poursuivre sa guerre contre les politiques de promotion de la diversité.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les entreprises américaines se sont pliés aux exigences de Donald Trump

Dès son investiture, le président américain avait signé un décret mettant fin aux politiques de "diversité, équité, inclusion" et la plupart des grandes entreprises avaient suivi : Amazon, Meta, Walmart, Coca-Cola.

Cette fois, c'est la France qui est impactée : en clair, si une entreprise tricolore espère remporter un appel d'offres du gouvernement américain, elle devra obtempérer.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Alors, excès de zèle de l'ambassade ou menace réelle ? La réponse arrivera rapidement : le courrier précise que les entreprises ont cinq jours pour signer un document dans lequel elles s'engagent à respecter la nouvelle loi fédérale américaine sur l'anti-discrimination.