Le Black Friday, c'est devenu le plus gros évènement commercial de l'année, un mois avant Noël, avec à chaque fois des prix cassés pour les consommateurs et un fort revenu pour les vendeurs. Cette année, il est prévu le vendredi 27 novembre. Une date qui fait débat alors que la plupart des commerces physiques sont fermés, à cause du coronavirus, et donc privés de l'évènement. Le gouvernement a alors tenté de prendre contact avec le géant américain du commerce en ligne Amazon, en vain.
Un événement essentiel sur internet et dans les magasins
Il a alors été question d'annuler le Black Friday puis de le reporter. Mais impossible de faire plier Amazon, le géant américain de la vente en ligne. "On a voulu faire plier Amazon. Bruno Le Maire voulait même l'annoncer à la télévision, mais nous n'avons pas réussi", a confié un ministre de premier plan.
Pourtant le ministère de l'Économie avait même une date : le 4 décembre, juste avant la Saint-Nicolas. Une date à laquelle les magasins pourraient, probablement, être ouverts, avec un protocole sanitaire encore renforcé. Fnac-Darty, notamment, y était favorable, parce que le Black Friday est devenu un événement essentiel sur internet, mais aussi dans les magasins directement.
Un Black Friday allégé
Avant son intervention télévisée, lundi, Bruno Le Maire a même appelé personnellement le représentant de la grande distribution pour prendre la température. Le ministre délégué aux PME Alain Griset a fait de même avec la fédération du commerce en ligne. Résultat : Amazon le fera à la date prévue.
Et même si les commerces en ligne ne peuvent pas laisser Amazon faire son Black Friday seul, ils sont prêts à respecter le mot d'ordre de cette année : la sobriété. "Un Black Friday normal ça semble effectivement compliqué", explique-t-on à Cdiscount. Certains sites réfléchissent par ailleurs à décaler par solidarité ou à faire deux événements : le Black Friday et la réouverture des magasins.