Les start-ups françaises auraient dû s’envoler pour Las Vegas mais elles sont finalement restées chez elles devant leur ordinateur. Le CES, le Salon mondial de l’innovation, grand raout des nouvelles technologies organisé chaque année dans la "ville du vice", démarre ce lundi. Mais cette année, pandémie oblige, tout est virtuel. Les start-ups françaises ont donc dû s’adapter à ce format inédit.
Présentations et réunions d’affaires en visioconférence
Jusqu’à jeudi, les quelque 110 start-ups françaises sélectionnées pour le CES vont enchaîner les présentations et les réunions d’affaires en visioconférence, de 7 heures à 20 heures, loin de la frénésie de Las Vegas.
Alors, même si ce nouveau format est une plongée dans l’inconnu, pour Emmanuel Lemor, de la startup LivingPackets, il était hors de question de rater le CES. "Quand c’est un salon physique, il y a des guides pour montrer les innovations les plus intéressante de l’année. Là, je ne sais pas comment ça va se passer. Je ne sais pas si on va avoir 3.000 personnes qui vont nous tomber dessus, ou si on va voir deux personnes par heure", explique-t-il à Europe 1.
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Des rencontres professionnelles pendant un mois
Pour faire émerger les pépites nationales, Business France, l’organisme qui structure la délégation française, a donc coaché les start-ups "pour pouvoir exister sur les plateformes digitales, avec un système de mots clés notamment, détaille Éric Morand, le directeur du département numérique, pour que leur stand digital donne envie, avec les bons éléments en anglais, des documents, des photos, des vidéos et des slides bien préparés", poursuit-il. Pour aider les startups, le CES se poursuivra au-delà des quatre jours, avec la possibilité d’organiser pendant un mois des rencontres, uniquement entre professionnels.