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Le gouvernement rééchelonne la dette Covid de cinq aéroports régionaux

Europe 1 avec AFP . 1 min
Bercy accélère dans la lutte contre la fraude fiscale.
Bercy accélère dans la lutte contre la fraude fiscale. © LOIC VENANCE / AFP

Le gouvernement a rééchelonné jusqu'en 2037 le remboursement de prêts consentis à cinq exploitants d'aéroports régionaux et d'outre-mer pendant la crise du Covid-19. Ces reliquats représentent au total 32 millions d'euros pour Toulouse-Blagnac, 17,8 millions pour Martinique-Aimé-Césaire, 9,3 pour Lyon (Saint-Exupéry et Bron), 7,7 pour Brest-Bretagne et 2,8 pour Poitiers-Biard.

Le gouvernement a rééchelonné jusqu'en 2037 le remboursement de prêts totalisant plusieurs dizaines de millions d'euros consentis à cinq exploitants d'aéroports régionaux et d'outre-mer pendant la crise du Covid-19, selon une décision publiée samedi au Journal officiel. Ces reliquats représentent au total 32 millions d'euros pour Toulouse-Blagnac, 17,8 millions pour Martinique-Aimé-Césaire, 9,3 pour Lyon (Saint-Exupéry et Bron), 7,7 pour Brest-Bretagne et 2,8 pour Poitiers-Biard.

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Des intérêts majorés

Les dernières échéances de ces prêts, consentis en trois fois (2020, 2021 et 2022) étaient jusqu'alors fixées à 2030 et 2032. Désormais, "les échéances s'étaleront entre le 15 décembre 2024 et le 15 septembre 2035" pour ceux accordés en 2020 et 2021, et jusqu'au 15 septembre 2037 pour les sommes débloquées en 2022, selon la même source.

Quant aux intérêts, ils seront équivalents à ceux des obligations d'Etat sur la période, majorés de 0,05% pour les prêts à échéance 2035, et de 0,85% pour ceux expirant en 2037. Ces prêts ont été accordés pendant la crise sanitaire qui avait fait s'effondrer le trafic aérien de 70% en France en 2020.

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En moyenne, les plateformes aéroportuaires du pays n'ont pas encore retrouvé en 2023 la fréquentation d'avant-crise: elles ont vu transiter 198,7 millions de voyageurs, un chiffre en hausse de 14,2% par rapport à 2022, mais encore en retrait de 7,3% par rapport à 2019, selon les dernières statistiques en date de l'Union des aéroports français (UAF).

Parmi les perdants sur quatre ans figurent les aéroports bretons (Brest, -34,4%, Rennes, -30,2%), Strasbourg (-21,8%) et Toulouse-Blagnac (-18,9%) qui subissent la concurrence du rail et la désaffection envers les voyages d'affaires.