Les PC se vendent de moins en moins bien. C'est en tout cas ce que confirme une étude du cabinet d'analyse IDC, repérée par BFMTV, qui rapporte que les livraisons mondiales d'ordinateurs portables pourraient chuter de 13,9% en 2023 par rapport à l'année précédente. Le quatrième trimestre de l'année écoulée a même été le huitième d'affilée durant lequel les ventes se sont contractées. Alors que le marché du smartphone entrevoit le bout du tunnel, avec un rebond observé au cours des derniers mois de 2023, celui du PC continue de subir le désintérêt des acheteurs.
Au cours du quatrième trimestre de l'année dernière, le nombre de PC vendus à travers le monde a même enregistré son plus bas niveau depuis 2006. Et la tendance n'est pas nouvelle puisqu'en 2022 aussi, les ventes s'étaient déjà écroulées de 16,5% par rapport à 2021. Une courbe descendante, aux antipodes de la dynamique observée depuis 1995, que le cabinet d'analyse explique par le contrecoup de la pandémie de Covid-19. Devant la généralisation du télétravail, de nombreux acheteurs en ont profité pour renouveler leur matériel informatique entre 2020 et 2021, faisant ainsi baisser la demande au cours des mois qui ont suivi.
"Il existe une dynamique positive"
"Dans les principales catégories technologiques, le marché des PC a sans doute connu les plus grandes montagnes russes en termes de hauts et de bas au cours des quatre dernières années", confirme Ryan Reith, vice-président du département mobilité et produits grand public d'IDC. Néanmoins, le cabinet anticipe un rebond pour 2024, grâce aux innovations technologiques qui devraient voir le jour. "Il existe une dynamique positive. 2024 devrait être une année forte pour l'évolution des PC classiques et les avancées autour des PC pour gamer qui continuent de susciter l'enthousiasme du marché", ajoute Ryan Reith.
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Le développement à vitesse grand V de l'intelligence artificielle est également un motif d'espoir pour le secteur, selon IDC pour qui les contractions du marché ont, par ailleurs, atteint un niveau maximal qui amorcent donc un retour de la croissance durant l'année en cours.