L'État va accompagner un plan de reprise de la compagnie aérienne Corsair en lui accordant des prêts pour répondre à ses difficultés financières et garantir la pérennité de plus de 1.000 emplois, a annoncé jeudi le gouvernement. L'État a conclu mercredi "un accord avec la compagnie aérienne Corsair et un consortium d'investisseurs antillais", indiquent dans un communiqué conjoint les ministères de l'Économie, des Transports et des Outre-mer, sans préciser le montant de l'aide apportée à la compagnie spécialiste des Antilles.
Garantir "la pérennité des 1.000 emplois" de la compagnie
Selon le journal en ligne La Tribune, le plan de sauvetage s'élève à 297 millions d'euros, dont 141 millions apportés par l'État. "L'État accompagne cette reprise en accordant des prêts à la société pour lui permettre de mettre en œuvre son plan de restructuration", précise le gouvernement dans son communiqué, ajoutant que ces aides financières restent soumises à l'approbation de la Commission européenne. Elle "permettra de garantir l'avenir de la compagnie, la pérennité de ses plus de 1.000 emplois et la concurrence sur le marché de la desserte des territoires d'Outre-Mer au bénéfice des consommateurs hexagonaux et ultramarins", selon la même source.
"Retrouver un haut niveau de rentabilité"
Le gouvernement "salue" par ailleurs "les efforts faits par les salariés de la compagnie pour faciliter la reprise grâce à des accords de performance et de réduction des coûts". Il précise qu'il "sera attentif au respect des engagements de l'ensemble des parties prenantes et à la mise en œuvre du plan de transformation ambitieux de l'entreprise conçu pour que la compagnie puisse retrouver un haut niveau de rentabilité".
La compagnie est détenue par le groupe touristique allemand TUI et la société INTRO Aviation.