On ne connait pas encore sa date de sortie précise, mais il est déjà attendu par les fans de la marque à la pomme. Apple sortira son nouvel iPhone en septembre, même s'il est possible que l'iPhone 7 arrive un peu avant. Le smartphone comportera trois nouveautés, que l'on peut deviner en regardant les brevets déposés par l’entreprise.
Tout d’abord, il sera étanche. On sait aussi qu'il ne comportera plus de prise pour le casque et qu'il sera donc relié sans fil aux écouteurs. L'objectif d’Apple est de fabriquer des téléphones plus fins, car les prises "jack" actuelles mesurent 3,5 mm. Troisième et dernière nouveauté : l’iPhone 7 sera équipé du Lifi, cette technique de wi-fi par les ondes lumineuses. Son intérêt ? On pourra désormais se servir de son téléphone dans le train, comme veilleuse ou pour télécharger un film.
La base du succès d'Apple. L’iPhone, qui se vend comme des petits pains, est à la fois le produit phare d’Apple et sa plus grande faiblesse. La marque à la pomme a connu sa "plus forte croissance absolue jamais enregistrée", selon son patron Tim Cook, avec un chiffre d’affaires en hausse de 28% et un bénéfice net qui a grimpé de 35% sur l’exercice 2015 clos fin septembre. Des chiffres qui cachent la forte dépendance d’Apple à l’iPhone, dont les ventes représentaient 66% de ses revenus en 2015. Le succès de l’iPhone 7 est donc un enjeu crucial pour l’entreprise. 230 millions d’Iphones ont été vendus l'an dernier mais, pour la première fois, l’entreprise anticipe une une baisse en 2016. Le marché s’émousse peut-être car ce téléphone est vendu très cher.
La capacité d'innovation d'Apple en question. En dehors de ses différents Iphones, Apple n'a pas su sortir de nouvelle réussite commerciale depuis quelques années. L'iPad est en baisse et l'Apple Watch et l’Apple TV n'ont jamais vraiment démarré, tandis que l'Apple Car reste à l'état de projet. La capacité de création et d'innovation de la marque créée par Steve Jobs est en jeu. Il existe une inquiétude non dissimulée pour la société, dont l'action a perdu 24 %, soit 533 milliards de dollars.