L'Unédic, qui gère le régime d'assurance-chômage, a annoncé mardi prévoir un excédent de 300 millions d'euros en 2024, revu en baisse par rapport à ses précédentes prévisions publiées en juin (+900 millions d'euros). Elle a revu ses prévisions à la baisse. L'organisme paritaire, qui présentait ses prévisions financières pour le régime d'assurance-chômage à l'horizon 2027, prévoit dans un communiqué que l'excédent sera ensuite de 1,8 milliard d'euros en 2025, 3,5 milliards en 2026 et 9,4 milliards en 2027. "Au-delà du contexte économique dégradé, le solde du régime est affecté par les prélèvements de l’État, comme en 2023" sous forme de moindres compensations d'exonérations prévues par la loi de financement de la Sécurité sociale —, souligne l'organisme. Pour 2024, "il aurait été de 3,1 mds sans ces prélèvements".
Une reprise "plus marquée"
Côté emploi, l'Unédic estime qu'"en 2024 et 2025, les créations d'emplois seraient limitées (respectivement +38.000 et +31.000)". Il anticipe "une reprise plus marquée" en 2026 (+131.000) qui se poursuivrait en 2027 (+146.000).
La dette du régime d’assurance chômage atteindrait "44,3 mds en 2027. Elle aurait été de 31,3 mds sans les prélèvements de l’État", indique le communiqué, précisant que "cette dette comprend toujours la +dette Covid+", lorsque l'Unédic avait pris en charge des mesures d'urgence pour soutenir le marché du travail à hauteur de 18,1 milliards.