Comme de nombreux Français, vous avez peut-être profité des confinements et du couvre-feu pour acheter un nouveau meuble ou refaire une pièce. Malgré la crise du coronavirus, le secteur de l’habitat et du bricolage se porte bien, avec une croissance d’environ 5% l’an passé. Un succès qui ne se dément pas, un an après le premier confinement. Le directeur général de Leroy Merlin, Thomas Bouret, est revenu sur les bons chiffres du secteur, lundi dans l’émission La France Bouge sur Europe 1.
"Une année record pour notre marché"
Si Leroy Merlin a dû faire passer une quarantaine de magasins en activité partielle en raison des directives gouvernementales, sa croissance a dépassé les 5% l’an passé, pour un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros. Une année record, assure Thomas Bouret. "C’est une année record pour notre marché. On prend notre part puisqu’on est un peu au-dessus du marché. C’est une année qui a révélé l’envie des Français d'aménager leur maison", analyse-t-il. "La période du confinement, et notamment le premier, n’est pas étrangère à tout cela", explique-t-il.
"Il s’est vendu quasiment un pot de peinture par minute sur notre réseau depuis mars dernier"
Un an après le premier confinement, "l’activité est toujours intense", se satisfait le directeur général de Leroy Merlin. Parmi les succès de l’enseigne : la peinture. "On continue à rénover la maison, à faire beaucoup de peinture et à refaire les sols. Il s’est vendu quasiment un pot de peinture par minute sur notre réseau depuis mars dernier", assure-t-il. "La peinture est finalement une activité assez simple, une belle porte d’entrée pour commencer à rénover sa maison, à mettre de la fraîcheur et de la couleur."
Avec le développement du télétravail, les Français ont également fait davantage de travaux sur leurs sanitaires, notamment les robinets et les toilettes. "C’est ce qu’on appelle les produits d’urgence. Des petits tracas dans la maison, comme une chasse d’eau qui ne fonctionne pas, un robinet qui fuit ou une installation électrique qui tombe en rade, ça arrive tous les jours. C’est pour ça qu’il est important pour nous de rester ouvert."