L’obligation de porter le masque en entreprise entre en vigueur mardi 1er septembre. Le masque devra donc être porté aussi bien dans les salles de réunions, les couloirs, les vestiaires qu'en open space. Seuls les salariés travaillant dans des bureaux individuels pourront s’en passer. "Tout le monde doit jouer le jeu", a martelé dimanche dans Europe Matin Patrick Martin, le président délégué du Medef.
"Le pire qui puisse arriver à la population comme aux entreprises et à leurs salariés, c’est un reconfinement généralisé", pointe-t-il. Alors que les indicateurs de suivi de la circulation du coronavirus en France ne cessent de se dégrader depuis le milieu de l’été, avec notamment plus de 7.000 cas positifs détectés en fin de semaine, le masque apparaît aux yeux de nombreux professionnels de santé comme la meilleure barrière contre le reflux épidémique.
"Entre deux maux choisissons le moindre"
"Evidemment, c’est une mesure contrariante, évidemment c’est un peu coûteux, concède le bras droit de Geoffroy Roux de Bézieux. "Mais entre deux maux choisissons le moindre, et le port du masque est de loin le moindre !" Le protocole détaillé du port du masque pourrait encore être précisé par le gouvernement d'ici mardi. Il pourrait notamment, en s'appuyant sur les recommandations du Haut conseil de Santé publique, prévoir des assouplissements pour les activités contraignantes.