Les projecteurs sont braqués sur la fabrication des produits alimentaires industriels ces derniers jours, alors des contaminations à diverses bactéries ont touché des marques connues comme Buitoni ou Kinder. Michel-Edouard Leclerc l'a reconnu au micro de Thierry Dagiral, "autant la responsabilité est renvoyée à l'industriel, autant cela ne donne pas une image flatteuse de la production industrielle agroalimentaire française". Le PDG du groupe Leclerc est revenu sur ces différentes alertes sanitaires dans Europe Matin Week-end.
"Je ne sais pas s'il y a un laisser-aller, mais il faut une reprise en main", a ajouté Michel-Edouard Leclerc. S'il n'est pas "au fait des dossiers" concernant ces contaminations, le patron a expliqué que dans ces cas-là, le groupe homonyme "se met du côté du consommateur. On ramasse les produits, on est interlocuteur avec les directions de la santé, les directions des fraudes."
"J'ai connu des crises comme celle-là tous les quatre ans"
Ces scandales ne laissent pas indifférent Michel-Edouard Leclerc, qui a partagé sa "colère" au micro d'Europe 1. "J'ai 40 ans de métier, j'ai connu des crises comme celle-là tous les quatre ans", a-t-il affirmé, en soulignant, sans amoindrir ces scandales, que "si on en parle autant, c'est qu'il n'y en a pas tant que cela non plus."
Toutefois, le patron d'un groupe de la grande distribution indique que "pour les salariés et les emplois derrière ces marques, ça va ramer dur." Il a également pensé aux familles et aux enfants touchés par ces contaminations. "Il va falloir qu'on donne des gages, que toute la filière agroalimentaire donne des gages de qualité", a-t-il assuré, pour que cette filière évite tout nouveau scandale.