La baisse de la fréquentation des hôtels en Île-de-France marque un des points négatifs du bilan des Jeux olympiques de Paris. Une chute de 7,5 % au troisième trimestre cette année par rapport à la même période en 2020 selon les chiffres de l'INSEE publiés ce mardi martin. Alors cela peut sembler contrintuitif, mais la compétition a éloigné les touristes classiques de la capitale.
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"La situation a été catastrophique au mois de juillet pendant les JO"
Et cela représente concrètement 1,3 million de nuitées en moins que lors du troisième trimestre 2023. Les périodes de compétition ont été satisfaisantes, parfois même très bonnes. Mais dans l'ensemble, les touristes classiques ne sont pas venus à Paris cet été, comme l'a constaté Franck Delvaux, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) en Île-de-France.
"La situation a été catastrophique au mois de juillet pendant les J.O. Effectivement, on a nettement moins bien travaillé qu'un été normal. On oublie que Paris est la capitale mondiale du tourisme, or beaucoup de touristes étrangers ne sont pas venus en se disant : 'ce n'est pas le moment d'y aller pendant les JO'", explique-t-il.
Et les chiffres de l'INSEE montrent que les hébergements type par hôtels ont, eux aussi, chuté avec une baisse de -16 % malgré des taux d'occupation record observés durant la compétition avec 84 %, soit dix points de plus que d'habitude. Côté chiffre d'affaires, les restaurateurs interrogés par le GHM, regroupement de l'hôtellerie et de la restauration de France, parlent de baisse de 22 % et 27 % en juillet et en août.