Alors que les chiffres du chômage du troisième trimestre doivent être dévoilés ce mercredi matin, une chose est sûre : ils risquent de ne pas être bons. Sur les six derniers mois, plus de 50.000 postes ont été supprimés dans le secteur privé, selon l'INSEE. C'est tout d'abord l'effet de la baisse dans l'intérim, un secteur qui retrouve des niveaux comparables à la fin d'année 2020. Or, l'intérim, c'est la variable d'ajustement des entreprises et donc un indicateur important pour les économistes.
Des défaillances d'entreprises et des plans sociaux...
Au-delà, la crise ronge toujours le secteur de la construction, mais aussi celui du commerce qui souffre également. En effet, un autre indicateur le montre tout spécifiquement : les défaillances d'entreprises. Au troisième trimestre, le commerce est ainsi le secteur le plus touché derrière la construction avec 3.000 entreprises au tapis en trois mois.
Dernier indicateur, les plans sociaux annoncés, comme chez Michelin et Auchan, mais aussi les cas des équipementiers automobiles Forvia et Valeo. Enfin, dans le secteur de la chimie, la vague est déjà là, comme chez Solvay dans le Gard ou encore chez Weylchem, dans l'Oise. Au total, ce sont 15.000 emplois qui y sont menacés à court terme.