C’est le grand changement de la déclaration de revenus 2018 : pour permettre la mise en place du prélèvement à la source à compter de janvier 2019, l’administration fiscale va calculer le taux de votre impôt sur la base des revenus que vous déclarez en ce moment. Il y aura le choix entre plusieurs taux d’imposition possibles. Quel intérêt de choisir un taux plutôt qu’un autre, et quelle est la marche à suivre ?
Voici la réponse de Virginie Roitmann, membre de l’Ordre des experts-comptables :
"Dès que vous aurez fini la saisie de votre déclaration de revenus sur Internet, un écran va s’afficher : ‘Gérer mon taux’. Dans cette fenêtre, vous avez trois choix : soit un taux familial (par défaut), soit un taux individualisé, soit un taux neutre. Le taux familial est celui du foyer fiscal. Si vous souhaitez avoir un taux individualisé, différent de celui de votre conjoint(e), vous pouvez le demander.
Enfin, il est aussi possible de demander un taux neutre si vous ne souhaitez pas que votre employeur découvre, par exemple, que vous êtes rentier et que vous avez d’énormes revenus à côté de votre salaire. Mais attention, ce n’est pas parce que vous choisissez ce taux neutre que vous paierez moins d’impôts : la différence avec le taux classique sera prélevée directement sur votre compte par l’administration."
Mardi 15 mai, Europe 1 propose aux auditeurs une journée spéciale impôts, en partenariat avec l'Ordre des experts-comptables et Le Parisien/Aujourd'hui en France afin de les aider à remplir leur déclaration de revenus. Frais professionnels, travaux d'isolation, rattachement d'enfants majeurs... Tout au long de la journée, des experts-comptables répondront aux questions des auditeurs via le standard d'Europe 1 au 39 21 (50 cts la minute). Retrouvez le programme de cette journée spéciale ici, et le dossier de la rédaction d’Europe 1 :
>>> Le calendrier 2018 de l’impôt sur le revenu
>>> Impôts : ce qu’il faut savoir sur la déclaration de revenus 2018
>>> Prélèvement à la source : on vous explique les changements à venir
>>> Prélèvement à la source : que faire quand on dispose de son taux ?