Les investisseurs et les particuliers ont demandé au total pour 11 milliards d'euros d'actions, soit un "succès spectaculaire", a salué Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des finances, mercredi, dans le cadre de la privatisation de la Française des jeux (FDJ). L'opération devrait rapporter "plus de 2 milliards d'euros" à l'Etat, a-t-il précisé.
Les investisseurs et les particuliers ont demandé au total pour plus de 11 milliards d'euros d'actions, soit 1,6 milliard en provenance des petits porteurs, et 10 milliards de la part des institutionnels - fonds, entreprises, banques, assurances, etc. -, a-t-il détaillé lors d'une conférence de presse. Bruno Le Maire a salué "un succès spectaculaire", alors que l'opérateur de jeux doit faire son entrée à la Bourse de Paris jeudi matin.
Environ 500.000 personnes ont participé
La fourchette initiale de prix était comprise entre 16,50 et 19,90 euros, avec une décote de 2% prévue pour le grand public. "Nous avons décidé de porter de 33 à 40% la part des titres réservés aux investisseurs particuliers", a précisé le ministre, qui a indiqué que ceux qui ont souscrit moins de 2.000 euros "seront intégralement servis".
Pour ceux qui ont souscrit plus de 2.000 euros, "seulement 10% de la demande pourra être servie", a ajouté Bruno Le Maire. Au total, "un demi-million de personnes" ont participé à la souscription, a-t-il précisé.
A l'issue de l'opération, l'Etat détiendra 20% du capital et les particuliers plus de 21%. Les anciens combattants verront leur position renforcée, tandis que les salariés du groupe détiendront entre 5 et 7%. Au total, "l'Etat, les actionnaires historiques et les Français détiendront plus de 60% du capital" de la FDJ, a résumé le ministre.