Le gouvernement cherche comment continuer à financer la protection du pouvoir d'achat des Français. Le bouclier tarifaire, qui nous préserve des factures de gaz et d'électricité trop salées, se termine à la fin de l'année. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déclaré qu'il faudrait "faire plus pour ceux qui en ont besoin", mais qu'il faudrait aussi qu'il y ait des augmentations pour ceux qui peuvent se le permettre. Une phrase qui fait polémique. Qu'a voulu dire le ministre ?
"Des aides plus importantes"
"Nous étudions avec la Première ministre la possibilité, à partir du 1ᵉʳ janvier 2023, d'avoir des aides plus importantes pour ceux qui en ont le plus besoin", a déclaré Bruno Le Maire. "Il n'y aura évidemment pas de factures différenciées entre les Français, ni sur les factures de gaz, ni sur les factures d'électricité. On ne va pas faire des factures différenciées. L'électricité a un prix, le gaz a un prix", martèle le ministre des Finances. "En revanche, sur la base de cette facture, il faudra regarder quels sont les ménages qui ont le plus besoin de notre soutien. Nous n'abandonnerons pas les ménages qui en ont réellement besoin", promet-il.
"Des mécanismes plus ciblés"
Elisabeth Borne avait déjà abordé la question, expliquant que l'"on n’imagine pas demander aux Français, à commencer par les Français modestes, de payer leur gaz 45 % plus cher ou leur électricité un tiers plus chère". Pour autant, vu le coût du bouclier tarifaire pour l'Etat, "il faut passer de mécanismes généraux à des mécanismes plus ciblés".