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Les premières pistes du budget dévoilées par A.de Montchalin

Barthélémy Philippe . 1 min

Ce mercredi, le débat sur l'épineux projet de loi de finances a repris au Sénat. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, en a exposé les grandes lignes. Le gouvernement prévoit un effort budgétaire de plus de 50 milliards d'euros.

La première motion de censure contre le gouvernement, déposée par LFI, les communistes et les écologistes, sera examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale. Mais elle ne devrait pas être adoptée en l'absence des voix du Rassemblement national.

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Une autre motion pourrait cependant être déposée à l'issue des débats sur le budget, qui ont repris ce mercredi au Sénat. Les choses pourraient alors se compliquer pour le gouvernement. Pour l'instant, seules les grandes lignes de ce très sensible projet de loi de finances sont sur la table.

Se serrer la ceinture au maximum

Le gouvernement prévoit un effort budgétaire de 53 milliards d'euros. L'essentiel portera sur la dépense publique, comme l'a expliqué la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, sur TF1. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques. Plus de 30 milliards", souligne-t-elle.

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Dans le détail, Bercy va demander à tous les opérateurs publics de baisser leurs dépenses pour aller chercher deux milliards d'euros. L'État va aussi se serrer la ceinture en limitant l'augmentation des crédits ministériels et pour les collectivités locales. Le gouvernement leur réclame un peu plus de deux milliards d'euros d'économies.

Les allégements de charges des entreprises vont diminuer de 1,6 milliard d'euros. Côté recettes, le gouvernement veut récupérer 21 milliards. Bercy va recycler la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises du gouvernement Barnier avec un rendement espéré de 8 milliards d'euros.

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Par ailleurs, le gouvernement envisage une légère augmentation du taux de la taxe sur les transactions financières, qui génère près de deux milliards d'euros par an. Enfin, il espère récupérer le même montant grâce à une contribution de 0,5 % sur le patrimoine financier des très hauts revenus.