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Barthélémy Philippe // Crédit photo : Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
À une semaine de la rentrée des universités, le syndicat UNEF a dévoilé son traditionnel classement des villes universitaires les plus chères et les moins chères. Parmi les critères pris en compte, les courses, l’électricité, les frais d'inscription, les transports et le loyer. Sans surprise, la ville étudiante la plus chère, c’est Paris.

Chaque rentrée, le syndicat étudiant calcule le coût de la vie, toutes dépenses confondues. Dans cette 20ᵉ enquête, le syndicat note une augmentation du coût de la vie étudiante de 2,25% en 2024. Concernant le loyer, il représente plus de la moitié de la dépense mensuelle des étudiants, voire plus, notamment à Paris.

Le loyer, 60% du budget mensuel

Le budget mensuel moyen des étudiants de la capitale dépasse 1.500 euros, soit davantage qu’un SMIC. À l’exception de Nice, il n’y a que des villes franciliennes dans le top 10 du classement du syndicat étudiant. Que ce soit à Créteil, Saint-Denis ou à Nanterre, étudier est un luxe dans toute la région parisienne. 

Et les loyers très élevés sont en cause, selon Hania Hamidi, présidente de l’Unef. "Aujourd’hui, on a quand même le logement qui est le premier poste de dépenses qui pèse dans le budget d’un étudiant. Ce poste de dépenses, il représente 60 % du budget mensuel. Nous, le constat qu’on fait, c'est qu’on a malgré tout un étudiant sur deux qui est obligé de se salarier à côté de ses études pour pouvoir subvenir à ses besoins", déplore-t-elle. 

Le coût de la vie étudiante baisse un peu en province. Par exemple, autour de 1.200 euros par mois à Lyon, Marseille ou Bordeaux et moins de 1.100 euros dans une quinzaine de villes comme Reims, Angers, Clermont ou Saint-Etienne. Enfin, Limoges est la ville universitaire la moins chère de France avec un budget de 1.010 euros Loyer moyen d’un studio : 380 euros seulement, presque trois fois moins qu’à Paris.