La journée du 1er mai a Le Smic a été revalorisé à hauteur de 33 euros net par mois, il s'élève désormais à 1.302 euros nets. Une bonne nouvelle pour les salariés, mais un casse-tête pour certains patrons. Cathy Meunier est cheffe d'entreprise à Limoges et fait travailler des auxiliaires de vie.
Là dessus, Cathy Meunier n'a aucun doute sur le fait que le travail de ses 130 aides à domicile mérite sans conteste d'être revalorisé. Elle a fait ses calculs dans sa gestion d'entreprise privée et ne voit pas comment elle peut absorber cette hausse. "On a calculé la part revalorisation à partir du 1ᵉʳ mai sur l'année. Sur un an, ça nous coûtera 52.000 euros, sachant que l'année dernière, on a fait un résultat net de 32.000 euros. Donc je ne sais pas comment je vais le financer. Dans notre profession, dans un encadrement des prix, nos tarifs ne sont pas libres. On n'a pas le droit de les augmenter comme bon nous semble."
Le flou le plus total
Et le salaire n'est pas l'unique dépense qui monte en flèche. "A cela se rajoute aussi la hausse de l'essence comme on fait de l'aide à domicile, on a revalorisé les indemnités kilométriques des auxiliaires de vie. Donc pour l'instant, on est dans le flou le plus total. Donc je ne sais pas comment je vais financer tout ça."
Selon elle, l'unique solution soit que les tarifs facturés aux particuliers soient également revalorisés, ainsi que les aides accordées aux plus fragiles.