Dans ce cockpit du futur, il y a toujours le mini-manche et les manettes des réacteurs, mais pour aider le pilote, plusieurs écrans connectés lui offrent des fonctionnalités plus avancées. Le Salon du Bourget exposait cette semaine un nouveau genre de cockpit, celui du futur. Pierre Mariani, le responsable des équipements de vol pour le groupe, rappelle que toutes les données enregistrées lors d'un vol seront sécurisées par Thales. "On a l’interface des assistants intelligents, basés en partie sur de l’intelligence artificielle, qui vont aider le pilote de la phase de préparation jusqu’à la phase d’atterrissage", explique-t-il.
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Un cockpit pas complètement autonome
Mais le cockpit n’est pas totalement autonome, c’est toujours à l’homme de faire le dernier geste, comme l'affirme Pierre Mariani. "Ce qui va apparaître là, c'est un plan de vol temporaire, c’est à moi de dire 'c’était bien mon intention, je le valide, et on est prêt à décoller'". Malgré ces quelques validations manuelles, le système permet de diviser par deux la charge de travail du pilote, en particulier dans les moments compliqués.
"Quand vous avez une panne, la charge de travail dans le cockpit augmente. Là, l’intelligence artificielle va comprendre instantanément ce qui se passe dans l’avion, et elle va faire des propositions", confirme Frédéric Scarfone, pilote d’essais chez Thales. En outre, la technologie innovante du cockpit présente aussi des bienfaits sur l'environnement. Grâce à des trajectoires optimisées, il permet de réduire de 10% les émissions de chaque vol, qu’il s’agisse de CO² ou de trainées de condensation, ces fameuses traces blanches que l’avion laisse dans le ciel après son passage.