SNCF : le PDG promet «quelque chose» pour les salaires

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Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF -CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT-, ont appelé à la grève le 6 juillet. © Sameer Al-DOUMY / AFP
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avec AFP
Alors qu'un appel à la grève a été lancé le 6 juillet, veille des vacances d'été, pour réclamer des hausses de salaire, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a assuré mardi que les cheminots seront augmentés. Il a également affirmé que les départs en vacances des Français ne seront "pas menacés". 

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a estimé mardi que les départs en vacances n'étaient "pas menacés" malgré un appel à la grève le 6 juillet pour peser sur les négociations salariales, assurant que les cheminots seraient augmentés. "Oui, il y aura quelque chose, on en discute", a lancé le patron de la SNCF sur Public Sénat.

"On est parfaitement conscient que, oui, les cheminots, et notamment les plus bas salaires ont des difficultés compte tenu du renchérissement du coût de la vie", a-t-il noté. "Il y a besoin de se voir pour traiter en urgence, effectivement, ces sujets chauds de pouvoir d'achat", a-t-il ajouté, notant qu'il était "trop tôt" pour dire quel serait "le complément à rajouter" aux augmentations annuelles déjà actées, mais dépassées par le rebond de l'inflation.

Appel à la grève à la veille des vacances

"Il faut satisfaire des revendications sociales légitimes, et à la fois, conserver les grands équilibres", a prévenu Jean-Pierre Farandou, qui s'est dit "impliqué dans ces réunions" avec les syndicats. "On a mis les sujets sur la table, on essaie de construire un équilibre, parce qu'augmenter les salaires, c'est une chose, mais il y a aussi un enjeu économique : ça coûte, et il faut faire attention à la répercussion sur le prix des billets par exemple. (...) Il faut qu'à la fin de l'année, l'entreprise reste équilibrée pour ne pas qu'on coûte au pays", a-t-il ajouté.

 

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF -CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT-, ont appelé à la grève le 6 juillet, veille des vacances d'été, pour réclamer des hausses de salaires face à une inflation qui s'envole. "Peut-être qu'elle n'aura pas lieu, cette grève", a avancé Jean-Pierre Farandou. "On va discuter pour essayer de l'éviter", a-t-il souligné, remarquant qu'elle devrait de toute façon ne durer qu'une journée.

Les grands départs "pas menacés"

"Les grands départs ne sont pas menacés, et c'est important", a-t-il remarqué, saluant "le sens des responsabilités des syndicats (qui) ne veulent pas prendre en otage les grands départs".  "On peut rassurer les Français pour les grands départs pendant toutes les vacances, je pense qu'il n'y aura pas de problèmes sociaux à la SNCF", a conclu Jean-Pierre Farandou.

Le patron de la SNCF a répété que la compagnie publique devrait peut-être augmenter le prix des billets l'an prochain, pour répercuter la hausse des prix des coûts de l'électricité, des matières premières et "peut-être (...) des salaires". "En 2022, on n'augmente pas. En 2023, on s'interroge, on va regarder d'ici la fin de l'année comment nos coûts évoluent. (...) La décision n'est pas encore prise", a-t-il indiqué.