Les soldes d’été continuent. Après une première semaine de démarques, en partie perturbée par les émeutes, survenues après la mort de Nahel, et le contexte d’inflation, les commerçants ont jusqu’au premier août pour tenter de redresser la barre, après la décision du gouvernement de prolonger l’opération d’une semaine. Le pari n’est pas gagné, mais pas impossible non plus et c’est maintenant que ça se joue. D’autant que beaucoup de consommateurs ont attendu la deuxième démarque, avec de nouvelles baisses de prix à la clef, pour aller faire leur shopping.
"Les meilleures affaires"
C’est le cas de Christiane qui avait coché la date de la deuxième démarque dans son magasin préféré. "Je cherche des luminaires déjà. Et en vêtements des belles pièces. Il y a des bons prix. C’est là qu’on trouve les meilleures affaires", assure la consommatrice au micro d'Europe 1. De son côté, Marie fait d’abord les soldes pour se faire plaisir. Pour elle, la question du prix vient après. "J’avoue que je ne regarde pas. A part pour la lingerie très chère. Je viens d’acheter trois culottes pour le prix d’une", se réjouit-elle.
Une tendance qu'explique Laurent Landel, président de Bonial France, une entreprise spécialisée dans la publicité digitale. "Vous avez une part importante de ceux qui prévoient de faire les soldes. Et 36% d’entre eux vont attendre la deuxième démarque avec des remises encore plus importantes, compte tenu de ce contexte de pouvoir d’achat très largement sous pression. Le risque, c’est juste d’avoir un choix beaucoup plus restreint. Les premiers arrivés seront les mieux servis en termes de choix, mais pas en termes de prix", souligne le spécialiste. Et au total, 6 Français sur 10 prévoient de faire les soldes cet été avec un profil type, des femmes de moins de 35 ans, qui appartiennent à la catégorie des CSP+, des plus favorisées.