Le numéro un mondial des plateformes audio, le groupe suédois Spotify, a annoncé lundi la suppression de 6% de ses effectifs, soit près de 600 postes, dernier épisode d'une série de grands licenciements chez les géants du Net pour réduire leurs coûts. "Durant les prochaines heures, des entretiens individuels vont avoir lieu avec les employés concernés", a déclaré le directeur général et cofondateur du fleuron de la musique en ligne, Daniel Ek, dans un message en ligne.
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Des pertes depuis plusieurs années pour Spotify
"Avec le recul, j'ai été trop ambitieux en investissant plus vite que notre croissance de chiffre d'affaires", écrit-il dans un message destiné aux employés. "Pour cette raison, nous réduisons nos effectifs d'environ 6% à travers le groupe", explique le patron du groupe coté à New York. Si Spotify a été ponctuellement rentable, le groupe né à Stockholm accuse régulièrement des pertes depuis plusieurs années, malgré une croissance fulgurante du nombre de ses abonnés et une avance sur ses concurrents comme Apple Music.
"Comme vous le savez, nous avons fait un effort considérable ces derniers mois pour réduire nos coûts, mais ça n'a tout simplement pas été suffisant", a justifié Daniel Ek lundi. L'annonce de Spotify, qui doit publier ses résultats annuels le 31 janvier, suit une série de plans de licenciements chez les géants mondiaux du net ces dernières semaines, même si ses effectifs sont bien moins importants.
Après des licenciements chez Amazon, Meta et Microsoft, Google a à son tour annoncé samedi 12.000 suppressions de postes dans le monde, soit un peu plus de 6% de ses effectifs. Microsoft avait lui annoncé mercredi 10.000 licenciements d'ici fin mars.