Tout faire pour ne pas revivre l'arrêt de l'activité. Dans la matinale d'Europe 1, le PDG de Dassault Aviation Éric Trappier appelle les Français à effectuer leur dose de rappel de vaccin anti-Covid, bien souvent la troisième dose, "pour ne pas arrêter à nouveau l'économie" face à la reprise épidémique et la cinquième vague qui pointe le bout de son nez dans l'Hexagone. "On est toujours inquiet quand on voit ces vagues. Je préconise fortement les mesures barrières en entreprise et de remettre un petit coup de vis", ajoute le patron du constructeur français face à Sonia Mabrouk.
"Il va falloir vivre avec le virus"
"Il va falloir apprendre à vivre avec le Covid-19", affirme Éric Trappier, qui prône la vaccination comme moyen le plus efficace. "C'est un virus qui mute, donc qui est capable de se redévelopper. Il faut vacciner le plus de monde possible et on en est encore loin", poursuit le PDG de Dassault Aviation, qui salue le pourcentage important de la population française qui a reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid. "Ce n'est pas le cas dans d'autres pays, et donc le virus continue à circuler, à muter. Il va falloir se battre pendant des années et vivre avec", prévient-il sur Europe 1.
Favorable au maintien du pass sanitaire
Éric Trappier se dit également favorable au maintien du pass sanitaire, "qui est une capacité pour continuer à voyager tout en étant protégé, ce qu'on n'avait pas au début de la crise". S'il n'empêche pas les contaminations, ce pass sanitaire "empêcherait les cas graves", souligne-t-il, tout en concédant qu'il n'est pas médecin. "On pourrait vivre avec le Covid et être capable de poursuivre une activité quasiment normale avec des mesures barrières et le vaccin", expose le patron de Dassault Aviation.
"Il faut continuer à pouvoir voyager, à pouvoir échanger", poursuit Éric Trappier, satisfait des mesures prises par le gouvernement lors de l'arrêt de l'activité de l'aéronautique. En 2020, il s'agit de l'un des secteurs qui a été le plus touché avec une diminution de 30% de chiffres d'affaire en moyenne. "Il faut reconnaître que les mesures sur le chômage longue durée ont permis de préserver les compétences, dont on a besoin quand ça repart et sur le long terme."