Axel de Fersen, le grand amour de Marie-Antoinette

Connaissez-vous Axel de Fersen ? Ce comte suédois est célèbre pour avoir été l’un des grands favoris de la reine Marie-Antoinette. Dans ce récit inédit, l’historienne Virginie Girod vous raconte leur histoire d’amour impossible, qui a traversé la Révolution française. Ce couple a longtemps été teinté de mystères, mais on en sait désormais plus sur la nature de la relation entre Marie-Antoinette et Axel de Fersen. Des chercheurs sont parvenus à déchiffrer le contenu des lettres qu’ils s’échangeaient, jusqu’ici censuré par les descendants d’Axel de Fersen.

A l'époque, Axel de Fersen est le fils de l’homme le plus puissant du royaume de Suède, tandis que sa mère dispose d’une des plus grosses fortunes du Nord de l’Europe. A 18 ans, Fersen embarque pour une tournée des cours européennes. Lors d’un bal à Paris en 1774, le jeune Suédois fait la rencontre de Marie-Antoinette. Depuis ses 14 ans, la petite archiduchesse d’Autriche est, quant à elle, mariée au futur roi Louis XVI.

Axel de Fersen et Marie-Antoinette, devenue reine de France, ne se retrouvent que quatre ans plus tard, à la cour de Versailles. Pour la reine, rien ne vaut la compagnie de Fersen et bien vite, il commence à se murmurer que les deux sont amoureux. Mais ils sont de nouveau séparés lorsqu’Axel de Fersen s’engage dans la guerre d’indépendance des États-Unis. À son retour en France, Marie-Antoinette fait aménager dans ses cabinets intérieurs deux pièces pour accueillir ses très proches, dont le Suédois...

La cour de Versailles jase, la reine est accusée d’adultère !

Mais très vite, la Révolution française achève de faire de leur relation un amour impossible. En 1791, c'est Axel de Fersen qui organise la fameuse fuite de la famille royale, alors retenue au Palais des Tuileries. Rattrapés à Varennes, le roi et la reine vivent leurs derniers instants. La mort de Marie-Antoinette est un drame pour Axel de Fersen. Voici ce qu’il écrit dans son journal : "Oh ! Combien je me reproche mes torts envers elle et combien je sais à présent que je l’aimais. (...) Quelle douceur, quelle tendresse, quelle bonté, quels soins, quel cœur aimant, sensible et délicat… "

Thèmes abordés : Versailles, royauté, Révolution Française, Marie-Antoinette