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Benjamin Franklin : un Américain à Paris (partie 2)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

13 octobre 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description

Alors que les Américains s'apprêtent à élire leur 46e président, le podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire" vous propose une plongée dans le passé des Etats-Unis. Dans ce nouvel épisode, Jean des Cars revient sur le parcours de Benjamin Franklin. Un personnage hors norme qui a su, par son talent, rallier Louis XVI à la cause des "Insurgents" et obtenir l’indépendance des jeunes Etats-Unis malgré la réticence de l'Angleterre. 


Après la déclaration d'Indépendance des Etats-Unis orchestrée par Franklin et Jefferson, le traité de paix avec l'Angleterre est finalement ratifié le 3 septembre 1783 à Paris. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte comment Benjamin Franklin est parvenu à s'imposer face à l'Angleterre grâce, notamment, au soutien généreux de la France. 

Un triomphe mondain, mais toujours pas de traité

Franklin s’embarque à destination de la France le 27 octobre 1776. Sa mission est capitale. En effet, les hostilités entre les troupes britanniques et les Insurgents ont commencé. L’armée américaine, formée de volontaires, est inférieure aux troupes anglaises. Le général George Washington a été battu au mois d’août à Long Island et contraint d’abandonner New-York aux Anglais.

L’aide de la France est urgente. A son arrivée à Paris, Franklin est accueilli comme une célébrité. On sait très bien qui il est, on connaît ses théories sur la foudre, son "Almanach du Père Richard" parait peu après son arrivée et sera réimprimé quatre fois en deux ans. Sa renommée est telle qu’une foule se répand dans la rue pour tenter de l’apercevoir lorsqu’il arrive à Paris le 21 décembre 1776. 

En quelques semaines, on invente ce qu’on appelle aujourd’hui des produits dérivés : l’image de Franklin orne des tabatières et des chevalières. On vend ses portraits et ses bustes comme des petits pains. Madame de Polignac, l’amie de Marie-Antoinette, a un tel engouement à son égard que le roi s’en amuse : il va lui offrir un pot de chambre en porcelaine de Sèvres décoré d’un portrait de Franklin ! 

Le style de l’américain, son absence de perruque, son laisser-aller vestimentaire, ses lunettes et surtout l’énorme coiffe de fourrure qu’il porte toujours à l’extérieur lui confèrent une identité rustique et sympathique. A 70 ans, il réussit à être l’incarnation de la jeune Amérique en révolte. Sa bonhomie, son énergie et son esprit brillant font complètement oublier son âge.

A l’invitation du riche armateur Jacques Leray de Chaumont, intendant des Invalides et enthousiasmé par la cause américaine, Franklin s’installe dans une partie de l’hôtel de Valentinois, sa résidence du village de Passy. Ses jardins et ses terrasses dominent les berges de la Seine. Il est reçu dans tous les salons parisiens. On se l’arrache, de Mme du Deffand à Mme Helvétius, la veuve du philosophe.

Franklin n’est pas tout seul à Passy. Avec lui, il y a les deux autres députés avec qui il va travailler. Le premier Silas Deane, député du Connecticut, est à Paris depuis cinq mois. Il a travaillé avec Beaumarchais pour organiser les premières expéditions, non officielles, d’aide aux Insurgents. Le second, Arthur Lee, député de Virginie, est jaloux de Franklin, terriblement soupçonneux et parfaitement inefficace. Néanmoins, ils vont travailler ensemble à l’élaboration du fameux traité.

A ce trio, s’ajoute un secrétaire, Edward Bancroft, formé par Silas Deane. Tous ont confiance en lui. Ils ont tort car c’est un espion des Anglais ! A Londres, on sera informé de toutes leurs tractations. On ne saura la vérité que beaucoup plus tard. Mais en fin de compte, ce double jeu ne nuit pas tellement à la réussite de leurs travaux.

Vergennes, le ministre des Affaires étrangères, est très bien disposé à l’égard des Américains. Franklin lui soumet les plans du traité qu’il a rédigés mais Louis XVI se montre réticent. Seule la première victoire américaine, à Saratoga, le 17 octobre 1777, va changer l’opinion du roi. Le traité est finalement signé et Franklin sera reçu à Versailles, comme je vous l’ai raconté au début de ce récit.

L’ami des philosophes rencontre Voltaire

La signature du traité a des conséquences positives pour les jeunes Etats-Unis. En janvier 1778, La Fayette et Rochambeau prennent le commandement du corps expéditionnaire envoyé par la France au secours des Insurgents. Cependant, Benjamin Franklin reste à Paris. Il est, en quelque sorte, le premier ambassadeur des Etats-Unis en France puisqu’il est l’intermédiaire entre le Congrès américain et le royaume de Louis XVI. Il va désormais s’intégrer totalement à la vie mondaine et intellectuelle à Paris. Il est un immense admirateur des encyclopédistes. C’est à ce moment-là qu’il fait la connaissance de l’un de leurs plus célèbres animateurs et rédacteurs : Voltaire.

Au début de 1778, Franklin décide de rendre visite à Voltaire chez lui. L’auteur de "Candide" a 84 ans, il est fatigué mais très heureux de rencontrer, enfin, l’Américain dont on parle tant à Paris. Le 27 avril de la même année, le philosophe veut recevoir Franklin à l’Académie royale. Comme d’habitude, il s’y présente sans perruque et sans cérémonie. Une foule immense les acclame et demande aux deux hommes de s’embrasser. Ils s’exécutent et Condorcet raconte que cette embrassade "reçut des acclamations si bruyantes qu’on aurait cru que Solon venait d’embrasser Sophocle" ! Mais Voltaire n’introduit pas seulement Franklin à l’Académie. Quelques jours plus tard, il le présente à sa loge maçonnique. Elle se nomme "la loge des neuf muses" en l’honneur des déesses des Arts.

Quelques mois plus tard, en novembre, Voltaire s’éteint. Une cérémonie a lieu à la loge des neuf muses. On entend des chants et des discours. La nièce de Voltaire présente un buste de son oncle sculpté par Houdon. Puis on dévoile une peinture représentant l’apothéose de Voltaire : le philosophe se relève de sa tombe, invité aux Cieux par les déesses de la Raison et de la Bienveillance. 

Alors que Condorcet et Diderot ne sont pas présents, Franklin assiste à cette cérémonie. Sa présence provoque une polémique : le roi est un peu agacé par l’affichage de ses convictions. Cela n’empêchera pas l’Américain de devenir, au bout de quelques mois, le Grand Maître de la loge des Neuf Muses.

L’exemple français d’alliance avec les jeunes Etats-Unis entraîne à leur côté l’Espagne en 1779 et les Pays-Bas en 1780. Les aides aux Insurgents vont alors porter leurs fruits. Le 19 octobre 1781, dans un village de Virginie appelé Yorktown, le général anglais Cornwallis doit capituler, assiégé par les troupes terrestres de Washington, de La Fayette et de Rochambeau, ainsi que par l’escadre de l’amiral de Grasse, pilonnant l’ennemi depuis la rivière Chesapeake. Quand il apprend la défaite de Yorktown, le Premier ministre britannique, Frederick North, est atterré. Il s’écrie : "Oh mon Dieu ! Tout est fini !"

Désormais, la tâche de Franklin sera de négocier le traité de paix. Mais il ne sera pas tout seul… Le Congrès avait déjà décidé qu’il y aurait trois négociateurs : Franklin, Adams et John Jay, un avocat de New-York.

Le traité de paix de Versailles 

Vergennes souhaitait que dans les négociations avec l'Angleterre, la France et les Etats-Unis agissent conjointement. C’est ce qui va se passer au début jusqu’à ce qu’à l’automne 1782, le nouveau Premier ministre anglais, lord Portland, donne à son négociateur Oswald le pouvoir de traiter "avec les commissaires désignés par les colonies que l’on appelle les treize Etats-Unis". 

C’est presque une reconnaissance d’indépendance. Adams, Jay et Franklin négocient alors secrètement, au mépris de la parole donnée aux Français. Un traité préliminaire entre l’Angleterre et les Etats-Unis est signé le 30 novembre 1782. C’est Franklin qui est chargé de prévenir Vergennes de ce mauvais coup, tout en sollicitant de la part de la France un prêt de 20 millions de livres ! Les Etats-Unis n’ont plus besoin de troupes, ils ont besoin d’argent…

Vergennes tombe des nues devant tant d’ingratitude ! Le coup est rude. Louis XVI est déçu du comportement inamical et cynique de ses alliés. Mais il est évident que l’Amérique étant financièrement au bord du gouffre, il va falloir l’aider. Le roi concède un prêt de 12 millions de livres au lieu des 20 demandés…

Pour clore cet incident fâcheux, le Congrès de Philadelphie blâme la désobéissance de ses délégués et prie le roi de France de croire à sa sincère fidélité…

La paix va demander encore de longues mises au point entre les divers participants. L’armistice est enfin signé à Versailles le 20 janvier 1783 et le traité de paix est ratifié le 3 septembre 1783 à Paris entre l'Angleterre et les Etats-Unis.

La paix signée, Benjamin Franklin n’a plus désormais qu’à jouer un rôle d’ambassadeur à Paris. Il a bien travaillé à la reconnaissance des jeunes Etats-Unis d’Amérique. De son côté, la France, même si cela lui a coûté cher, a retrouvé son rang de puissance majeure en Europe qu’elle avait perdu depuis la désastreuse guerre de Sept Ans. La jeune marine de Louis XVI s’est remarquablement comportée face à la flotte anglaise. Adieu les treize colonies, l’Angleterre est apparemment la grande perdante de ce conflit. Mais si elle a perdu la guerre, elle va gagner la paix… 

Sous l’influence de John Jay, l’avocat de New-York, les Anglais et les Américains vont se réconcilier rapidement. Les échanges commerciaux entre Londres et ses anciennes colonies vont non seulement reprendre mais se développer au point de permettre à l'Angleterre de retrouver rapidement sa suprématie économique dans le Nouveau Monde. Elle a réussi à transformer une défaite militaire en une victoire économique !

Satisfait des résultats qu’il a obtenus, Franklin trouve le temps de s’intéresser à de nouveaux progrès scientifiques. Le 21 novembre 1783, les frères Montgolfier réalisent le premier vol habité. Mais le ballon se prend immédiatement dans quelques branches d’arbres… Franklin raconte : "Je fus alors bien inquiet pour ces hommes, les croyant en danger de chute ou craignant qu’ils ne fussent brûlés. Il réussirent cependant à se déprendre et on les vit flotter au-dessus de la Seine pour ensuite, après vingt minutes de vol, se poser sur l’autre rive, où ils sabrèrent le champagne qui avait fait le triomphal voyage avec eux."

Au début de l’été 1784, il poursuit l’écriture de ses mémoires sous le titre "Autobiographie". Quand on lui demande pourquoi il écrit son autobiographie, il répond que son histoire expliquerait "l’ascension d’un peuple". 

Mais dans ses temps libres, Franklin reste toujours Franklin. Il perfectionne l’une de ses plus célèbres inventions : les lunettes à double foyer. A un ami à qui il écrit en août 1784, il dit : "Je suis heureux de l’invention des lunettes double, lesquelles servent autant pour les objets éloignés que ceux qui sont sous le nez ; elles font de mes yeux un instrument des plus efficaces."

La coqueluche de la France va finalement devoir s’arracher à Paris. Il a 79 ans, souffre de la goutte, a du mal à se déplacer. Il quitte Passy le 12 juillet 1785. La reine Marie-Antoinette, pour faciliter son déplacement jusqu’au port du Havre, lui a offert sa propre litière, tirée par des mules espagnoles, animaux lents mais au pas très sûr. Quant au roi Louis XVI, il lui envoie une miniature de son portrait, entourée de 400 diamants. 

Franklin regagne sa maison de Philadelphie. Il se lance dans des études sur le Gulf Stream, fait des propositions pour la construction de propulseurs à hélices, utilisant l’air et l’eau.

La dernière lettre qu’il écrit est destinée à l’homme qui lui a succédé comme ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Thomas Jefferson ; lequel sera un témoin direct de la Révolution française. 

Celui-ci lui avait demandé quelles cartes avaient été utilisées pour délimiter les frontières occidentales américaines lors des pourparlers de paix à Paris. Franklin donne toutes les précisions nécessaires à cet homme qui est son ami et aussi son héritier spirituel. La demande était importante car elle concernait la délicate question de la frontière ouest avec le Canada.

Quelques jours après, Benjamin Franklin s’éteint, le 17 avril 1790, à l’âge de 84 ans.

Ce père fondateur avait eu pour la France et Paris une véritable passion. Et il avait, véritablement incarné "l’Ami américain".

 

Références bibliographiques :

Walter Isaacson, Benjamin Franklin, une vie américaine, traduction de Mathieu Fleury, préface de Christine Ockrent (Alisio, 2008)

François Durpaire, Histoire des Etats-Unis (Collection “Que sais-je ?” 2019)

Jean-Christian Petitfils, Louis XVI (Perrin, 2015)

 

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"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Karelle Villais

 

 

 

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