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Charles Darwin, l'histoire d'un naturaliste révolutionnaire

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

15 juin 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Au milieu du 19ème siècle, Charles Darwin se fait un nom en publiant une théorie qui bouscule nos croyances sur la place de l'humain parmi les autres espèces animales. Son voyage autour du monde, son travail minutieux, ses livres, son rapport à la religion… Dans ce nouvel épisode de "Au cœur de l'histoire", produit par Europe 1 Studio, Jean des Cars revient sur le parcours du célèbre naturaliste.


Il y a 180 ans, le naturaliste Charles Darwin commençait à publier ses observations recueillie au cours de son très grand voyage autour du monde. Elles lui serviront à formuler sa célèbre théorie de "l’évolution des espèces". Dans ce nouvel épisode de "Au cœur de l'histoire" , produit par Europe 1 Studio, Jean des Cars vous raconte l’histoire d'un homme dont la théorie a bouleversé les connaissances scientifiques de l'époque lui apportant une notoriété mondiale et controversée. 

En avril 1878, un crime horrible secoue Paris. Une laitière, la veuve Gillet, a été assassinée. Son cadavre, dépecé, a été retrouvé rue Poliveau, à deux pas du Museum d’histoire naturelle. On arrête rapidement les auteurs de cet assassinat. L’un d’eux, Paul-Louis Lebiez, est un étudiant en médecine, préparateur en sciences naturelles. Avant d’être arrêté, une semaine après le crime, il a eu le cynisme de prononcer une conférence publique intitulée : Le Darwinisme et l’Eglise. L’orateur expliquait que selon la sélection naturelle, la vie appartenait aux plus jeunes et aux plus forts, au détriment des gens faibles et âgés.

Les deux assassins sont condamnés à mort. L’évêque d'Angers demande leur grâce au président de la République, le maréchal de Mac-Mahon. Le prétexte est qu’ils auraient été pervertis par les théories de Darwin... Le chef de l’Etat est insensible à cette demande et refuse la grâce. Au mois d’août, un journal satirique, La petite Lune, s’empare de l’affaire. André Gil, célèbre caricaturiste, signe un article dans des mots très populaires. Il écrit : "Bien des gens ignorent ce qu’est Darwin. Sans le chourineur Lebiez, qui se croyait Darwinien, vous ne sauriez peut-être pas son nom. Eh bien voici ce que c’est. C’est un savant anglais, un naturaliste, un bûcheur. Il a dit que l’Homme descendait du singe. L’Homme est un singe transformé, perfectionné, sélecté comme disent les gens qui ont de l’instruction.... Alors, il va trouver ça : si Lebiez avait escarpé la veuve Gillet, c’était la faute à Darwin !"

Gil illustre son propos par une caricature qui représente Darwin en grand singe pendu aux branches de l’arbre de la Science ! Darwin a l’habitude d’être caricaturé en singe. Cela a même fini par l’amuser. Mais cet exemple, caricatural, montre combien les théories du savant britannique ont bouleversé son époque. Il mettait en cause des convictions fondamentales et bien ancrées. Mais qui est donc Charles Darwin ?

Un naturaliste qui a trouvé sa voie

Charles Darwin est né le 12 février 1809 en Grande-Bretagne, à Shrewsbury, dans le Shropshire. Il bénéficie d’une double hérédité. Son père, Robert, est un médecin réputé. Son grand-père, Erasmus Darwin, était non seulement médecin mais apprécié pour l’ensemble de ses oeuvres scientifiques, littéraires et philosophiques. Sa mère était la fille de Wedgewood, le célèbre céramiste, inventeur d’un nouvel art de la porcelaine, associant le blanc à un bleu superbe et caractéristique. 

Charles naît donc dans un milieu fortuné et intellectuel. Sa mère meurt quand il a 8 ans, en 1817. Le jeune Charles entre au collège de Shrewsbury. Il poursuivra ses études à la Faculté d’Edimbourg, avec l’intention de devenir médecin mais il y renonce. Il commence à se passionner pour l’histoire naturelle. Il suit les conseils de son père et opte finalement pour une vocation de pasteur. Il s’inscrit à l’Université de Cambridge. Les trois années qu’il y passe vont changer le cours de sa vie. Il ne sera pas pasteur mais naturaliste. L’influence de deux professeurs le marquent profondément, le géologue Adam Sedgwick et le naturaliste John Stephen Henslow.

Ce dernier, en 1831, lui conseille de postuler à l’emploi de naturaliste à bord du navire Beagle qui allait entreprendre un voyage de recherches scientifiques autour du monde. Et pourtant, Charles Darwin a failli ne pas s’embarquer : son père s’y opposait fermement et il fallut que son oncle Wedgewood intervienne pour le convaincre. Une fois à bord, c’est pire ! Le commandant Fitzroy ressent une aversion pour la physionomie de Darwin et surtout pour la forme de son nez ! Toutefois, la situation va s’arranger : Darwin et le commandant deviendront d’excellents amis. C’était préférable car le voyage va durer... cinq ans !

Le parcours est incroyable : ils visiteront, de manière extrêmement poussée, les nombreuses îles de l’Atlantique, du Pacifique, les côtes sud-américaines, néo-zélandaises et australiennes. Charles Darwin prend des notes et dessine tout ce qu’il voit sur d’innombrables carnets. Il fait des recherches géologiques, notamment sur la formation des récifs coralliens. Mais c’est surtout le domaine de la biologie qui va enrichir son esprit. Il observe la répartition géographique des fossiles sur les côtes sud-américaines et s’intéresse énormément à la faune des îles Galapagos, au large de l’Equateur. Cet extraordinaire voyage lui fournit une documentation gigantesque. Elle servira de base à ses recherches de savant.

Un travailleur acharné 

En 1837, peu après son retour à Londres, à partir de ses notes il travaille à son premier livre sur la transmutation des espèces. Il publie le résultat de ses observations, participe à des réunions scientifiques. Il noue de nombreuses amitiés dans les milieux savants. Il devient secrétaire de la Geological Society. En 1839, il épouse sa cousine germaine, Emma Wedgwood, dont il était tombé très amoureux. La même année, Darwin devient membre de la Royal Society de Londres après avoir publié le journal de son Voyage d’un naturaliste autour du monde. C’est une reconnaissance.

Fatigué de la vie londonienne, Darwin, qui a une santé fragile, décide de s’installer dans le Kent, à Down, avec sa famille. Il y passera les quarante dernières années de sa vie. La maison est grande. Heureusement, car le couple va avoir... dix enfants ! Il faut aussi trouver de la place pour les collections, documents, carnets et autres matériaux indispensables à ses travaux. Darwin n’arrête pas d’écrire et de publier.

Il serait fastidieux d’énumérer tous ses ouvrages. Mais ce qui concerne la géologie, la biologie et la zoologie, tout cela va s’insérer, pierre par pierre, dans l’édifice auquel il est en train de travailler, l’origine des espèces.

La gloire en 1859 avec "l'origine des espèces" 

En faisant des recherches sur l’origine des espèces, Darwin n’est pas un précurseur. Beaucoup d’autres ont déjà travaillé sur la question. Dès l’Antiquité, deux théories ont tenté d’expliquer la genèse des espèces végétales et animales : le fixisme et l’évolutionnisme. Le fixisme, comme son nom l’indique, ne se pose pas beaucoup de questions. Tout ce qui est sur terre, depuis la Terre elle-même, les végétaux, les animaux et l’Homme lui-même ont été créés tels qu’on les appréhende. L’idée d’une évolution des êtres organisés, de leur transformations et divergences à partir d’une souche commune, remonte à l’Antiquité grecque. On retrouve ces idées évolutionnistes à la Renaissance mais sans plus. 

C’est au 18ème siècle que Buffon et les Encyclopédistes préparent un schéma favorable à l’idée de l’évolution. Buffon était certainement un précurseur mais n’a pas pu ou voulu exposer ses idées. Le vrai précurseur de Darwin c’est le Français Lamarck, disciple de Buffon. C’est au printemps 1800 que Lamarck, à l’âge de 56 ans, formule une théorie explicative de l’évolution. Ses travaux ont un grand retentissement mais ne s’appuient pas assez sur des données scientifiques concrètes. L’idée qu’il expose sur les changements qui se sont produits chez les vertébrés pour s’adapter à l’environnement fait sourire. En effet, ce qu’on retient essentiellement de Lamarck est l’histoire de la girafe qui étire son cou... pour atteindre plus facilement les hautes feuilles des arbres ! 

Lamarck reste très prudent dans ses affirmations. Pour ne pas choquer l'Eglise, alors qu'il enseigne la zoologie au Muséum, il minimise son engagement envers le matérialisme et ne va pas au bout de ses idées sur l’adaptation au milieu. Sans doute, sa théorie était-elle trop en avance. Darwin la reprend mais va beaucoup plus loin. En 1859, Darwin publie son ouvrage intitulé De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle. Ses multiples travaux apportent un faisceau de preuves impressionnantes à la suite des explications qu’il propose dans des domaines très variés, qu’il s’agisse de botanique ou de zoologie. 

Darwin a observé la manière dont les éleveurs et les horticultures parviennent à créer des espèces nouvelles par la sélection et les croisements. Il s’aperçoit que des phénomènes identiques sont observables dans la nature. Il en conclut que la nature procède de la même façon et avec des moyens sans doute analogues. La question est de savoir pour quelles raisons la nature pratique cette sélection naturelle, aussi bien pour les animaux que pour les végétaux. 

Un immense succès

Dans la nature, le nombre de germes produits dépasse largement les germes qui arrivent à maturité. Les causes de destructions sont nombreuses et variées. Darwin en arrive à penser que la mort a un effet sélectif dans la "lutte pour la vie". Seuls les plus aptes survivent... Les individus qui présentent, par hasard, une variation favorable, morphologique ou physiologique, ont plus de chances que d’autres d’échapper à la destruction. Cette sélection naturelle, agissant d’une manière permanente, finit par avoir des effets sensibles sur de grands nombres. Au bout de longues périodes et grâce à la sélection sexuelle, cela permet à ces qualités non seulement de se perpétuer mais de se perfectionner. Cela entraîne une diversification de plus en plus grande des espèces et un perfectionnement constant dans l’adaptation au milieu.

Le livre de Darwin connaît un immense succès. Il arrive à un moment où le positivisme triomphe. Or, Darwin propose une théorie claire, satisfaisante pour l’esprit car elle énonce un système global. Darwin présente la sélection naturelle comme une constatation faite à posteriori. Il ne se prononce par sur sa genèse. Sa théorie prend la vie comme une donnée, sans préciser si elle est due au hasard ou à une création. Cela permet d’insérer l’explication darwinienne dans un système théologique. A aucun moment, il n’évoque le commencement...

Cependant, dès la parution de ce livre, les réactions scientifiques et religieuses sont violentes. Sa théorie bouleverse des convictions établies, dérange, par exemple, certains biologistes : ils reprochent à Darwin de manquer de preuves scientifiques et d’explications sur les variations des espèce. Darwin ne fait que constater, il n’explique pas, et pour cause : la génétique ne naîtra qu’au 20ème siècle. Darwin a eu des intuitions mais elles ne seront prouvées que beaucoup plus tard. Quant à l'Église, elle est scandalisée par cette théorie car elle met tout de même à mal la Création, telle qu’elle est racontée dans l’Ancien Testament.

Un nouveau scandale

De l’origine des espèces connaît six éditions successives dont la dernière paraît en 1872. Entre temps, Charles Darwin a publié De la variation des animaux et des plantes sous l’action de la domestication. Mais surtout, en 1871, il a brisé sa réserve sur la question de l’humanité avec La filiation de l’Homme et la sélection liée au sexe puis L’expression de l’émotion chez l’homme et chez les animaux. Désormais, après avoir éludé la question, Darwin suppose que l’être humain descend du singe.

Les réactions sont violentes, à commencer par celles de l’Eglise, bien sûr. Les caricaturistes s’en donnent à coeur joie. Darwin est lui même représenté en primate : il conserve son visage, avec sa longue barbe, mais son corps est doté de l'anatomie pileuse d’un gorille ! Il faut dire que Darwin lui-même leur avait ouvert la voie en écrivant, dans les dernières pages du livre De l’origine des espèces : "J’aimerais autant, pour ma part, descendre du petit singe héroïque qui brava un terrible ennemi pour sauver son gardien, ou de ce vieux babouin qui emporta triomphalement son jeune camarade après l’avoir arraché à une meute de chiens étonnés, que d’un sauvage qui se plaît à torturer ses ennemis, offre des sacrifices sanglants, pratique l’infanticide sans remords, traite les femmes comme des esclaves, ignore toute décence, et reste le jouet de superstitions les plus grossières." 

Ce n’est pas très aimable pour les méchants sauvages... Darwin va développer, dans un autre ouvrage, l’expression des émotions chez l’homme et chez les animaux, un concept qui va beaucoup frapper les Britanniques : la part d’animalité qui peut exister chez l’homme et la part d’humanité qui peut exister chez les animaux.

Dans la filiation de l’Homme et la sélection liée au sexe, Darwin se livre à la première enquête systématique sur les habitudes et les choix sexuels dans le règne animal. Il y introduit le principe de la sélection sexuelle qui détermine les comportements des animaux, comme par exemple deux mâles se battant pour une femelle. Darwin s’intéresse beaucoup au paon mâle qui se déploie sa traîne de plumes en éventail pour mieux séduire la femelle, ce qui est un lourd handicap lorsque qu’il doit se battre contre un autre mâle ! C’est le mâle qui fait le beau séduisant et non la femelle !

Il étudie les vers de terre

Mais en dehors de ces études, Darwin s’est aussi penché sur les questions fondamentales de la botanique. Il a écrit des articles sur la fécondation des orchidées par les insectes, sur les plantes grimpantes, sur la fertilisation. Il a construit des serres dans sa maison de campagne et réalisé des expériences complexes sur ses plantes. Darwin pense que les végétaux jouissent d’un degré de sensibilité bien supérieur à celui qui caractérise les animaux, dotés de fibres et d’organes nerveux.

D’une façon plus personnelle, les études que Darwin a pratiquées sur la consanguinité montre qu’elle n’est pas forcément nuisible à la descendance. C’est un problème qui l’avait torturé depuis son mariage. Il avait épousé sa cousine germaine, perdu deux de ses dix enfants. Le chagrin qu’il en avait éprouvé était immense. 

C’est au moment de la mort de ses deux enfants qu’il a perdu la foi. On se souvient qu’il avait voulu être pasteur. On mesure le poids de sa douleur. Mais il ne voulait ni troubler sa femme, profondément croyante, ni offrir à ses adversaires un raison supplémentaire de l’attaquer. Il ne s’est jamais déclaré officiellement athée. Pour l’anecdote, vers la fin de sa vie, il s’était intéressé aux vers de terre, démontrant leur immense utilité dans un ouvrage intitulé Formation de terreau végétal sous l’action de vers, publié en 1881. 

On peut dire que Charles Darwin était un esprit universel, il s’intéressait à tout. Il faisait son miel de tout, échafaudant de brillantes théories à chacune de ses découvertes. Il s’éteint chez lui, dans le Kent, le 19 avril 1882. En 1887, son fils publiera un livre posthume intitulé La vie et les lettres qui récapitule avec clarté l’ensemble de ses théories. Il contient une version abrégée de son autobiographie, écrite à l’usage de ses enfants. Cet athée est enterré à l’abbaye de Westminster qui est, comme on le sait, le lieu de sépulture des plus illustres britanniques.

 

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"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars 

Cheffe de projet : Adèle Ponticelli

Réalisation : Laurent Sirguy et Guillaume Vasseau

Diffusion et édition : Clémence Olivier

Graphisme : Europe 1 Studio

 

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