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Le père Joseph, "éminence grise" de Richelieu (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

23 septembre 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description

Au XVIIe siècle, un homme de l'ombre, le père Joseph, s'est imposé comme le plus proche conseiller du cardinal de Richelieu. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars revient sur les parcours croisés de deux ecclésiastiques que tout oppose, sauf leur idéal religieux et leur sens politique.


Au moment de son ascension, le cardinal de Richelieu s'entretient régulièrement avec un autre homme d'église, bien plus discret : le père Joseph. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte comment ces deux hommes aux caractères très différents vont finir par lier leurs carrières et leurs destins. 

L’automne 1630 n’est une heureuse période ni pour le roi de France Louis XIII, ni pour son ministre Richelieu, ni pour le père Joseph, négociateur du cardinal à la Diète de Ratisbonne, le Parlement du Saint-Empire. 

L’été n’avait déjà pas été très brillant : après les victoires en Italie, notamment la prise de Pignerol, dans le Piémont, des épidémies avaient frappé les armées royales. On les désigne d’une manière générale comme "la peste". En fait, il s’agissait de rougeole et de typhus qui ont mis la guerre au point-mort. 

D’autre part, de nombreuses villes de France s’agitent, accablées d’impôts. Il y a eu des émeutes à Caen en mai, à Lyon en juin, à Laval et à Angers en juillet… Et par-dessus tout cela, la santé du roi n’est pas bonne ! Son entérite chronique s’est réveillée. L’état de Louis XIII s’aggrave sérieusement le 22 août, à Lyon. Il comptait partir faire la guerre en Italie mais il n’est plus en état de le faire… 

Le 21 septembre, la fièvre et des douleurs intenses le reprennent. Le vendredi 27, jour de son 22ème anniversaire, il est au plus mal. Il se confesse et communie. Marie de Médicis, la Reine mère, qui ne pouvait alors plus supporter le cardinal de Richelieu car son influence pouvait l'éloigner du pouvoir, essaie d’arracher à son fils mourant le renvoi de Son Eminence. Le roi résiste. 

Le dimanche 29, on le croit perdu quand, après moult saignées, le 30, le malade a une "grande évacuation sanguinolente et noirâtre", le ventre dur et tendu s’affaisse aussitôt. L’abcès est percé. Le malade est sauvé ! Le roi est hors de danger. Le cardinal respire : il est toujours ministre. 

Un traité "insupportable" 

Au même moment, le père Joseph, le conseiller occulte de Richelieu, accompagné d’un autre négociateur nommé Charles Brûlart, se trouve en mission à Ratisbonne. La Diète, le Parlement des princes-électeurs, s’est réunie à la demande de l’empereur Ferdinand II qui voulait s’assurer de l’élection de son fils à sa succession. 

Le conseiller de Richelieu négocie avec les princes catholiques, Maximilien de Bavière notamment, pour empêcher cette élection. L’opération est une réussite. 

Mais le père Joseph est aussi là pour savoir quelles conditions l’Empereur mettrait à la reconnaissance du duc de Nevers comme duc de Mantoue, les Autrichiens soutenant les Guastalla. C’est la raison de la guerre de Louis XIII en Italie… 

L’Empereur accepte de leur donner satisfaction au prix d’une paix générale, non seulement en Italie mais en Allemagne et en Lorraine. Or, à ce moment-là, le Père Joseph n’a pas d’instructions directes de Richelieu, le roi étant mourant à Lyon. Brûlart et lui signent donc de leur propre chef le traité de Ratisbonne, le 13 octobre. Ferdinand promet de donner au duc de Nevers l’investiture du duché de Mantoue et de laisser à la France Pignerol et Suse, dans le Piémont. En revanche, la France s’engage à ne porter assistance à aucun ennemi de l’Empereur, la Lorraine incluse. 

Quand il apprend la nouvelle à Roanne, Richelieu est horrifié ! Il est à ce moment-là en bon termes avec les réformés. La signature de cet accord revient à abandonner en rase campagne ses alliés protestants et à se priver de toute liberté de manœuvre en Allemagne. Il envoie à ses émissaires une lettre très sévère. Et au maréchal de Schomberg, il écrit l’extrême affliction qu’il ressent devant la faute que le Père Joseph a commise en passant un traité "insupportable".

Louis XIII est tout aussi sévère. Un contre-projet de traité est envoyé à l’Empereur. Il est aussitôt rejeté. Faute de ratification, le traité de Ratisbonne demeurera lettre morte. Jean-Christian Petitfils, dans la biographie qu’il consacre à Louis XIII, écrit : "En souvenir des services rendus par l’actif et dévoué capucin, Richelieu se garda d’une punition sévère. Il le laissa purger sa disgrâce en son couvent parisien, avant de le rappeler quelques jours plus tard et de passer définitivement l’éponge sur la plus grosse bévue de sa carrière."

Mais qui est donc ce "père Joseph" à qui Richelieu, malgré son courroux et l’embarras dans lequel il l’a mis, pardonne si facilement la faute ?

Le père Joseph, un capucin engagé

François-Joseph Le Clerc du Tremblay est né à Paris en 1577. Son père, président du Parlement, a aussi été ambassadeur à Venise. A 20 ans, l’adolescent s’engage d’abord dans l’armée puis la quitte pour faire de brillantes études de théologie. Il entre dans l’ordre des Capucins, sous le nom de "père Joseph". 

En 1603, il quitte le séminaire et il est nommé maître de philosophie à Paris. Son engagement religieux coïncide avec la vitalité retrouvée du catholicisme français, après le désastre des guerres de religion. Il va se consacrer d’abord à la réforme de son ordre. En 1606, il fonde celui des Filles du Calvaire. Puis il se rend en Italie, se fait connaître au Vatican et prêche, avec ardeur, une croisade contre les Turcs, non seulement à Rome mais aussi à Florence et à Turin. 

En France, il va s’allier à Charles de Gonzague, duc de Nevers. Ce personnage turbulent, que Jean-Christian Petitfils qualifie de "soldat de Dieu et don Quichotte de la chevalerie féodale" fonde, en 1617, l’ordre de la Milice Chrétienne destiné à la reconquête de la Terre Sainte. Le père Joseph le soutient dans la création de cette milice. Il s’agit, évidemment, d’un fantasme qui ne se concrétisera pas. 

Le capucin prêche aussi une mission au Mans, à Angers et à Saumur. Elle a pour but d’envoyer des religieux au Canada et en Turquie, pour tenter de convertir les populations locales. Il s’emploie aussi, dans diverses provinces, à la conversion des protestants. Son activité pastorale le fait remarquer à la cour de Louis XIII. On peut dire alors qu’il est une figure importante d’un mouvement qui s’appellera, plus tard, la Contre-Réforme.

Il fonde également une maison de son ordre, les Capucins, à l’abbaye royale de Fontevraud, au carrefour de l’Anjou et de la Touraine. Il en modernise les règles. A cette entreprise, il associe l’évêque du diocèse de Luçon. Celui-ci est le confesseur d’Antoinette d’Orléans, coadjutrice, c’est à dire administratrice, de l’abbaye. Or, l’évêque de Luçon se nomme Armand Jean du Plessis de Richelieu…

Qui est Richelieu ? 

Armand Jean du Plessis naît à Paris en 1585. Il a donc huit ans de moins que le Père Joseph. Il est le fils de François du Plessis de Richelieu, capitaine des Gardes d’Henri III et d’Henri IV puis grand prévôt de France, une très haute fonction. Son père meurt en 1590, à 42 ans, de maladie et d’épuisement. Couvert de dettes, il s’était lancé dans des entreprises maritimes et commerciales incertaines. Armand a alors 15 ans. Il est frappé par le dénuement de sa famille, ce qui explique le goût des affaires et de l’enrichissement du futur cardinal de Richelieu… Goût dont il expliquera d’ailleurs qu’il n’est pas contradictoire avec le service intransigeant de la Couronne. 

Son frère aîné, Alphonse, devait recevoir l’évêché de Luçon qui faisait partie du patrimoine familial, sauvegardé grâce à l’énergie de leur mère, Suzanne. Mais il y renonce pour entrer chez les Chartreux en 1605. Armand abandonne alors la carrière des armes qu’il avait entreprise pour conserver le bénéfice épiscopal à sa famille. Il restera cependant toujours marqué par sa formation militaire. 

Il est nommé évêque de Luçon par Henri IV en 1606, puis consacré à Rome, par le pape, l’année suivante. Il administre remarquablement son diocèse, qu’il qualifie de "plus crotté de France". Il encourage alors les missions paroissiales des capucins et des oratoriens qui travaillent à la conversion des protestants. Il ne le connaît pas encore, mais il a la même ambition que le Père Joseph.

Le nouvel évêque de Luçon est ambitieux : sa brillante intelligence mérite mieux qu’un évêché de province ! Après l’assassinat du roi Henri IV en 1610, sa veuve, Marie de Médicis, est nommée régente du royaume car le petit roi Louis XIII n’a que 9 ans. Après les premières révoltes de quelques grands personnages, dont le prince de Condé, elle décide de convoquer les Etats Généraux en 1614. Armand du Plessis réussit à se faire élire délégué du clergé du Poitou. Il va profiter de cette occasion pour se faire remarquer…

Lors de la séance de clôture des Etats Généraux, c’est lui qui prend la parole au nom de son ordre. Son brillant discours est surtout une ode à la régente, Marie de Médicis : "Heureux le Roi à qui Dieu donne une mère pleine d’amour envers Sa personne, de zèle envers l’Etat et d’expérience pour la conduite de ses affaires ! Entre une infinité de grâces, que Votre Majesté a reçues du Ciel, une des plus grandes dont vous lui soyez redevable est le don et la conservation d’une telle mère ; et entre toutes vos actions, la plus digne et la plus utile au rétablissement de votre État est celle que vous aurez faite en lui en commettant la charge."

Evidemment, la régente est aux anges ! Mais Richelieu va devoir attendre le mariage du roi pour se rapprocher du pouvoir. En effet, afin d’apaiser les relations difficiles avec l’Espagne, Marie de Médicis a décidé de marier son fils à Anne d’Autriche, fille aînée du roi d’Espagne Philippe III. Il s’agit d’un "échange de princesses" puisque Elisabeth, la fille aîné d’Henri IV et de Marie de Médicis, est promise au prince des Asturies, l’héritier du trône d’Espagne. 

"L’échange des princesses" a lieu sur les bords de la Bidassoa, à la frontière franco-espagnole. Le mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche est célébré le 25 novembre 1615 à Bordeaux. Les mariés ont l’un et l’autre, 14 ans. C’est après ces célébrations que Richelieu obtient sa récompense : il est nommé aumônier de la jeune épouse de Louis XIII. 

Son ascension commence : le 30 novembre 1616, il est nommé secrétaire d’Etat. Très rapidement, il devient le deuxième homme fort du Conseil après le maréchal d’Ancre, Concini. Il prend en charge les affaires étrangères et la guerre. À cette époque il s’entretient fréquemment avec le père Joseph à Fontevraud. 

C’est la rencontre de deux intelligences brillantes qui partagent le même idéal religieux. Richelieu est conscient de l’expérience et du sens politique du père Joseph mais aussi de la volonté de ce dernier de ne jamais être en première ligne, ni de prendre la lumière. De son côté, le père Joseph n’est pas choqué par l’immense ambition de l’évêque de Luçon. Ces deux hommes vont bientôt travailler ensemble.

Le père Joseph sauve Richelieu de la disgrâce

Si Richelieu est le deuxième homme fort du Conseil de Régence, le premier est le favori de la reine, un Italien arrivé avec elle de Florence, Concini, qui avait épousé la dame d’honneur préférée de Marie de Médicis, Leonora Galigaï. 

Depuis la mort du roi, le couple a pris le pouvoir. Or, Louis XIII déteste la favori de sa mère. Il décide qu’il est temps pour lui de prendre le pouvoir. Conseillé par le duc de Luynes, il va organiser l’arrestation de Concini. L’homme est arrêté et assassiné dans la cour du Louvre le 24 avril 1617. Sa femme est condamnée à mort comme sorcière, décapitée et brulée. Quant à la Reine mère, elle est forcée à l’exil au château de Blois. Elle s’en évade dans la nuit du 22 février 1619 et gagne Angoulême où elle entre en résistance contre son fils. Proche de la reine, Richelieu est logiquement renvoyé dans son évêché de Luçon. 

Mais le roi a des regrets, il voudrait apaiser les rapports avec sa mère. Le père Joseph lui conseille alors de faire appel à Richelieu. Il remet à l’évêque en disgrâce la lettre du roi lui demandant d’être son intermédiaire auprès de la Reine mère. Richelieu part immédiatement pour Angoulême. Grâce au Capucin, le voilà de nouveau au cœur du pouvoir. Un couple politique vient de se former. Il va incarner la suite du règne de Louis XIII.

 

Références bibliographiques :

Jean-Christian Petitfils, Louis XIII (Perrin,2008)

Arnaud Teyssier, Richelieu, l’Aigle et la Colombe (Perrin, 2014)

Richelieu, l’Art et le Pouvoir (Catalogue de l’Exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal, 2003)

 

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"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars 
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Europe 1 Studio

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