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L’échec de l’ "Opération Walkyrie" (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

24 mars 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description

Sous le IIIe Reich, le 20 juillet 1944, les conjurés et le colonel von Stauffenberg organisent l’incroyable "opération Walkyrie" visant à assassiner Hitler. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio “Au cœur de l’Histoire”, Jean des Cars vous raconte l’échec de cette conspiration et ses terribles conséquences… 


Lors d’une réunion militaire présidée par Hitler, le colonel von Stauffenberg tente d'assassiner le dictateur en cachant des bombes dans sa serviette… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars revient sur l’échec de "l’opération Walkyrie​", un complot fomenté contre le Führer.

Dans la soirée du 16 juillet 1944, le colonel von Stauffenberg réunit dans sa maison berlinoise de Wannsee les conjurés qui ont imaginé avec lui l’ “Opération Walkyrie”. Cet officier a été gravement blessé en avril 1943 en Libye auprès de Rommel. Il a perdu l'œil droit, la main droite et deux doigts de la main gauche. Malgré son handicap, c’est lui qui a été chargé de tuer le Führer. En effet, sa nomination le 1er juillet 1944 de chef d’état-major du général Fromm lui donne accès aux réunions militaires de l’armée de réserve présidées par Hitler dans son quartier général de Prusse Orientale. Aux conjurés, il annonce qu’il déposera des bombes préparées et cachées dans sa serviette sous la table de conférence. La réunion est prévue le 20 juillet. 

Le matin de ce fameux 20 juillet, deux heures après avoir quitté Berlin, Stauffenberg et son aide-de-camp, le lieutenant von Haeften, atterrissent à Rastenburg à 10h15. Ils sont aussitôt conduits à “la tanière du loup”, le QG du Führer, à six kilomètres de là. A 11h30, Stauffenberg participe à un briefing dirigé par le commandant suprême des forces armées durant trois quarts d’heure. Le temps presse puisque la réunion avec Hitler doit avoir lieu plus tôt que d’habitude, à 12 heures 30. En effet, le Führer attend la visite de Mussolini dans l’après-midi. Sitôt achevée la première réunion, Stauffenberg demande où il peut se rafraîchir et changer de chemise. Il fait chaud, rien d’anormal. Mais il doit faire vite. Haeften, son aide-de-camp, porte la serviette contenant les bombes et le rejoint dans les toilettes. Il s’empresse de placer les détonateurs à retardement sur les deux engins explosifs d’un kilo chacun, qu’il avait apportés. Puis il les remet dans la serviette de Stauffenberg. Celui-ci règle la première charge, entre le quart d’heure et la demi-heure qui suivent au plus tard. Compte tenu de la chaleur, la bombe pourrait exploser à tout moment. A cet instant, on appelle Stauffenberg au téléphone. Il referme précipitamment la serviette. Il n’y a aucune possibilité d’amorcer le deuxième engin explosif. Haeften le récupère et le fourre dans sa sacoche avec divers papiers. C’est l’erreur décisive. Si ce second engin, même dépourvu de charge, était resté avec le premier, il aurait explosé lui aussi et la déflagration aurait été doublée. Dans ce cas, il n’y aurait certainement pas eu de survivants… 

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Le briefing a lieu comme d’habitude dans la baraque en bois protégée par la haute clôture du périmètre étroitement surveillé de “La tanière du loup”. La réunion a déjà commencé lorsque Stauffenberg la rejoint. Assis au centre de la table, au plus près de la porte, face aux fenêtres, Hitler écoute le général de division Heusinger qui décrit la dégradation rapide de la situation sur le front est. Le dictateur sert rapidement la main de Stauffenberg. Ce dernier avait demandé à être placé le plus près possible de lui à cause de la déficience auditive consécutive à ses blessures. On le place en bout de table, à la droite de Hitler. Le soldat qui avait apporté sa serviette la dépose sous la table, devant le pied droit massif du meuble. A peine arrivé, Stauffenberg invoque un prétexte pour se retirer. Rien d’anormal : au cours des conférences quotidiennes, ces allées et venues sont fréquentes. Il laisse ostensiblement son képi et sa ceinture pour faire croire qu’il va revenir.

La fuite de Stauffenberg 

Sitôt dehors, il se précipite au bâtiment des aides-de-camp où il retrouve Haeften. En toute hâte, ils prennent les dispositions pour récupérer la voiture qui doit les ramener à l’aéroport. A cet instant, on entend une explosion assourdissante du côté des baraques. Stauffenberg et Haeften haussent les épaules. Personne ne semble surpris. Autour de la tanière du loup, il arrive souvent que des animaux sauvages fassent sauter des mines. Il est 12h45. Les deux hommes partent pour l’aéroport. Ils parviennent à circonvenir les gardes du périmètre intérieur, l’alerte n’est pas encore donnée. En revanche, le franchissement du périmètre extérieur est plus délicat. La sirène d’alarme est mise en route. Il faut un coup de téléphone à un officier ami et complice pour obtenir l’autorisation de passer. L’angoisse de Stauffenberg et de son aide-de-camp est palpable. Ils doivent gagner l’aéroport rapidement mais sans éveiller les soupçons. La voiture fonce sur les chapeaux de roues. Sur le trajet, l’aide-de-camp Haeften, jette par la portière le paquet contenant le second explosif.

Le chauffeur dépose les deux hommes à une centaine de mètres de l’avion qui les attend. Ils décollent à 13h15. A cet instant, Stauffenberg et Haeften sont persuadés que personne n’a pu survivre à l’attentat. Ils sont sûrs que Hitler est mort. Mais l’aventure n’est pas terminée pour autant, puisque l’annonce de la mort d’Hitler doit déclencher l’ “Opération Walkyrie” à proprement parler, c'est-à-dire la prise du pouvoir à Berlin. C’est d’autant plus étonnant qu’en cette fin juillet 1944, la guerre tourne mal pour les Allemands. Malgré de lourdes pertes, l’opération Overlord, c'est-à-dire le débarquement en Normandie, est un succès. D’autre part, depuis l’échec allemand de Stalingrad, les troupes soviétiques reconstituées s’approchent des frontières du Reich. Sans doute, les conjurés ont-ils aussi la volonté d’écourter la guerre et de se rendre aux Alliés dans de meilleures conditions de négociations. Ce n’était pas du tout l’avis des Alliés, pour eux la résistance allemande est plutôt une gêne, de nature à compromettre l’alliance avec l’URSS, cette résistance étant totalement anti-communiste. Juste avant le 20 juillet 1944, un mémorandum britannique l’explique clairement : “Aucune initiative que nous puissions prendre vis-à-vis des groupes ou des individus “dissidents allemands”, militaires ou civils, n’a la moindre chance de nous aider concrètement dans nos opérations militaires actuelles sur le front ouest.”

Les secrets d’une conspiration

Claus Schenk Graf von Stauffenberg est un aristocrate originaire de Souabe. Il naît en 1907 dans une famille catholique. Dans sa jeunesse, il est attiré par les idées du poète Stefan George qui incarne un mysticisme culturel néo-conservateur. Il veut faire carrière dans l’armée. Comme beaucoup de jeunes officiers, Stauffenberg a d’abord été séduit par certains aspects du nazisme, notamment par la volonté d’Hitler de constituer une armée puissante pour que l’Allemagne puisse prendre sa revanche sur les humiliations infligées par le Traité de Versailles en 1919. En revanche, il rejette l’antisémitisme et se montre de plus en plus critique à l’égard de l’agressivité croissante d’Hitler. Il y a quand même des bémols dans son attitude. S’il a servi en Pologne, il a manifesté du mépris à l’égard des Polonais, il a totalement approuvé la colonisation du pays et il s’est profondément réjoui des succès foudroyants de la campagne d’Hitler à l’ouest, du Danemark à la France en passant par les Pays-Bas et la Belgique. Mais peu à peu, il est consterné par la barbarie du régime. A la fin du printemps 1942, Stauffenberg se détourne définitivement d’Hitler quand on lui montre des rapports incontestables sur le massacre des juifs ukrainiens par les SS. C’est alors qu’il commence à penser qu’il faut éliminer le dictateur. On a évoqué sa campagne en Libye qui lui a coûté un œil, la main droite et deux doigts de la gauche. Après sa sortie de l’hôpital, en août 1943, alors qu’il discute avec Frédéric Olbricht d’un poste pour lui de chef d’Etat-Major à Berlin, son interlocuteur lui glisse discrètement une interrogation : accepterait-il de se rallier à la résistance ? Car en effet, depuis l'arrivée au pouvoir d'Hitler, contrairement aux idées généralement reçues, il y a déjà eu plusieurs tentatives de résistance contre le Führer… 

Le premier à avoir envisagé un réseau de résistance dans l’armée est le feld maréchal von Bock, horrifié par la liquidation des commissaires politiques de l’Armée Rouge capturés au printemps 1941 après le succès de l’opération Barbarossa, l’invasion de l’URSS. Von Bock avait séduit un certain nombre d’officiers, notamment Tresckow, grand défenseur des valeurs prussiennes et lui aussi allergique à l’inhumanité du nazisme. Lors du début de la campagne de Russie, toute possibilité d’opposition réaliste disparaît jusqu’à la fin 1942. C’est au moment de la défaite de Stalingrad que ce groupe d’officiers juge Hitler responsable de la ruine future de l’Allemagne. A cette période, divers foyers d’opposition presque en sommeil dans le pays, tant dans l’armée que dans la société civile, commencent à se réveiller : dès l’avant-guerre, il y avait eu des tentatives d’assassinat d’Hitler qui, évidemment, avaient toutes été des échecs. C’est Tresckow qui est le cerveau de cette opposition. Il cherche à mettre en œuvre l’élimination du dictateur car les plus hauts chefs militaires ne prendront jamais l’initiative d’un coup d’Etat. Ils appellent cela “l’amorçage”. La mort d’Hitler leur permettrait d’éliminer les dirigeants nazis avec l’aide de l’armée et de prendre le contrôle de l’Etat. Pour cela, ils pensent que les explosifs sont la meilleure solution. Tresckow fixe son choix sur un petit engin magnétique britannique appelé “Clam”, une sorte de mine adhésive de la taille d’un livre, idéale pour le sabotage et facile à utiliser. Il était employé par la Résistance française. Les Allemands en avaient récupéré lors de l’opération désastreuse pour les Alliés des commandos sur Saint-Nazaire et Dieppe.

Le problème majeur est d’être suffisamment près d’ Hitler pour placer efficacement une bombe. Il est extrêmement protégé dans tous ses déplacements. Dès qu’il accepte d’entrer dans la résistance, Stauffenberg est présenté à Tresckow. C’est ensemble qu’ils vont préparer l’attentat. Pour prendre le contrôle de l’Etat, ils ont l’idée de remanier un plan opérationnel connu sous le nom de “Code Walkyrie”, approuvé par Hitler en vue de mobiliser l’armée de réserve en Allemagne, dans l’éventualité de graves troubles intérieurs. Ils inversent les personnes à arrêter et à neutraliser lors du déclenchement de l’ “Opération Walkyrie”. L’armée ne s’attaquera pas aux subversifs anti-nazis mais aux dirigeants nazis eux-mêmes qu’ils qualifient de “clique sans scrupules, de chefs du Parti nazi non combattants”. La stratégie est prête. Il n’y a plus qu’à trouver le bon moment pour éliminer Hitler. Ce sera le 20 juillet 1944 dans son QG en Prusse Orientale.

L’attentat s’est donc déroulé comme prévu. Stauffenberg et son aide-de-camp sont dans l’avion pour Berlin. Pour eux, Hitler est mort. Il ne reste plus qu’à déclencher l’Opération Walkyrie… sauf que dans l’explosion de “la tanière du loup”, tout ne s’est pas passé comme prévu…

Hitler est vivant !

Lorsque la bombe explose, Hitler est penché au-dessus de la table en chêne massif. Le coude sur le plateau, le menton dans la main, il étudie sur une carte les diverses positions de reconnaissance aérienne. Les fenêtres et les portes sont instantanément soufflées, un nuage d’épaisse fumée s’élève, des éclats de verre, des bouts de bois, des dossiers et des débris divers sont transformés en projectiles avant que le feu ne se mette à dévorer les restes de la baraque soufflée. Il règne un désordre indescriptible. Il y avait vingt-quatre personnes à l’intérieur. Certaines ont été plaquées au sol, d’autres projetées à l’autre côté de la pièce. Certains ont leurs vêtements en feu. On voit se déplacer des formes humaines trébuchantes, à demi aveuglées, les tympans déchirés. Elles tentent de s’extraire du brasier. Onze des blessés les plus graves sont transportés d’urgence jusqu’à un hôpital de campagne à trois kilomètres. Le sténographe a eu les deux jambes arrachées et meurt quelques heures plus tard. Le colonel Brandt, bras-droit du maréchal Heusinger perd une jambe et meurt le lendemain, tout comme le chef d’Etat-Major de la Luftwaffe, poignardé par un éclat de bois. L’aide-de-camp d’Hitler pour la Wehrmacht, gravement brûlé au visage, perd un œil et une jambe. Il succombera une semaine plus tard. Quant au Führer, il s’en est apparemment bien tiré, sans doute protégé par la table sur laquelle il était appuyé. Il n’a que des blessures superficielles. Après le choc, il s’assure qu’il est indemne et qu’il peut bouger. Il se dirige alors vers la porte, à travers les décombres, tout en éteignant avec ses mains le feu à son pantalon et en rejetant en arrière ses cheveux roussis. La veste de son uniforme est déchirée, son pantalon noir et ses longs survêtements en lambeaux mais il marche sans difficulté et regagne aussitôt son bunker. On appelle d’urgence son médecin, le docteur Morell. Hitler a le bras droit enflé et endolori, il a du mal à le soulever. Il a des écorchures au bras gauche, des brûlures, des cloques et des éclats de bois aux mains et aux jambes ainsi que des coupures au front. Ses deux tympans sont déchirés, mais il n’ a aucune blessure grave. Lorsque son valet de chambre Linge accourt, il est calme. Il jubile même avec un grand sourire : “Linge, quelqu’un a essayé de me tuer”.

Son aide-de-camp pour la Luftwaffe, Below, malgré quelques blessures et le choc, a eu assez de sang-froid pour se précipiter au Centre de Transmissions et demander qu’on bloque toutes les communications sauf celles du Führer. Il fait appeler Himmler et Göring et leur demande de rejoindre Hitler dans son bunker. Il est assis à son bureau. Avec une certaine fierté, il leur montre ses habits en lambeaux. Ils s’interrogent tous immédiatement pour savoir qui peut être derrière cette tentative d’assassinat. Dans un premier temps, on pense que la bombe a pu être placée par des ouvriers qui travaillent au QG, pour renforcer l’enceinte contre les raids aériens. Puis, on rejette l’idée et on commence à se demander où est passé Stauffenberg. Vers 14h00, on le recherche mais on n’a pas encore compris que l’attentat est le signal d’un soulèvement général contre le régime. On n’a pas le moindre soupçon que l’Opération Walkyrie va se déclencher d’un moment à l’autre. Hitler, qui s’est toujours méfié des chefs de l’armée de terre, est dans un état de rage indescriptible. Il dit que sa vengeance contre ceux qui ont poignardé le Reich dans le dos à l’heure des grandes difficultés sera terrible. Puis, il se reprend car Mussolini ne va pas tarder à arriver. Il ne pourra cacher au Duce cet attentat mais il ne faut surtout pas lui montrer à quel point il est atteint. Pendant ce temps, Stauffenberg arrive à Berlin. L’ “Opération Walkyrie” va pouvoir commencer…

 

Ressources bibliographiques :

Ian Kershaw, L’Opération Walkyrie, la chance du Diable, traduit de l’anglais et de l’allemand par Pierre-Emmanuel Dauzat (Flammarion, 2014)

Missie Wassiltchikoff, Journal d’une jeune fille russe à Berlin, 1940-1945, traduit de l’anglais par Anne-Marie Jarriges et Anne Gibara (Pierre Belfond, 1991)

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière 
Diffusion et édition : Salomé Journo
Graphisme : Karelle Villais

 

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