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Marie Walewska, l’amour sacrifié de Napoléon (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

15 février 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars vous raconte l'histoire de Marie Walewska, la maîtresse polonaise de l'empereur.


En 1807, la comtesse Marie Walewska rencontre pour la première fois Napoléon. Elle deviendra rapidement sa maîtresse. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars revient sur la rencontre entre cette comtesse polonaise mariée et l'empereur.

Le 13 mai 1809, Napoléon entre dans Vienne et s’installe à Schönbrunn. Après sa victoire définitive sur les troupes autrichiennes à Wagram le 6 juillet suivant, il demande à la comtesse Marie Walewska, sa maîtresse qu’il n’avait pas vue depuis seize mois, de venir le rejoindre. Il lui écrit : "Venez à Vienne, je désire vous voir et vous donner de nouvelles preuves de la tendre amitié que j’ai pour vous. Vous ne pouvez douter du prix que je mets à tout ce qui vous regarde. Mille tendres baisers sur vos belles mains et un seul sur votre belle bouche."

Deux jours après la victoire de Wagram, Marie quitte la Pologne pour soi-disant faire une cure à Bad Gastein. En réalité, elle part rejoindre l’empereur. Napoléon a retenu pour Marie une agréable maison dans le vieux village de Modling, à quinze kilomètres de Schönbrunn. C’est le fidèle Duroc qui veille sur ses amours. Il s’est occupé de la location de la maison et, une fois Marie arrivée, il va secrètement la chercher tous les soirs dans une voiture fermée, sans armoiries, avec un seul domestique sans livrée. Il l’amène au palais par une porte dérobée et l’introduit chez l’empereur. 

Les journées de Marie dépendent du programme du vainqueur que lui communique Duroc chaque jour. Au début, elle ne voit son amant que le soir pendant les longs crépuscule de l’été. Il est si amoureux d’elle qu’il voudra bientôt l’avoir tout le temps avec lui dans son cabinet, lorsqu’il dicte sa correspondance. Elle est toujours à ses côtés, prête à partir pour une promenade discrète dans le parc de Schönbrunn, pour une course au bord du Danube ou au Prater dans une voiture qu’on dirait aujourd’hui "banalisée". 

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A Vienne, Marie est heureuse. Tous ses amis qui la virent cet été-là remarquèrent l’extraordinaire épanouissement de sa beauté. Elle a été séparée seize mois de Napoléon, lui a été d’une fidélité absolue et n’aspirait qu’à le revoir. Elle est dans un bonheur total. Elle partage le lit de l’empereur dans les appartements chinois du château. Ils dorment dans un grand lit doré aux tentures rouge tandis que le fidèle Constant, premier valet de chambre de Napoléon, monte la garde à la porte. 

À l’approche de septembre, Marie découvre qu’elle est enceinte. La nouvelle comble l’empereur de joie. Il peut avoir un enfant ! Enfin, il va être père ! Le doute qui l’obsédait depuis des années est levé. Au début de leur mariage, Joséphine l’avait blessé en faisant circuler un calembour cruel : "Bonaparte… Bon à rien !" Et pour un conquérant, la virilité est d’une suprême importance. Elle seule permet de fonder une dynastie. A mesure que les années passaient, aucun enfant n’arrivait. Les liaisons de l’empereur étaient de plus en plus passagères. Il était arrivé à se convaincre qu’il était stérile. 

En effet, s’il n’avait pu avoir d’enfant avec Joséphine, celle-ci en avait eu deux avec son premier mari, Beauharnais, Eugène et Hortense. C’était donc forcément de sa faute à lui. On comprend mieux l’extraordinaire soulagement que provoque l’annonce de la grossesse de Marie Walewska. Il fait immédiatement venir de Paris Corvisart, son médecin personnel, pour qu’il examine la jeune femme et confirme ses espérances. Le verdict ne laisse aucun doute : la comtesse Walewska est bien enceinte et son enfant devrait naître début mai. 

Jamais l’empereur n’a été aussi tendre pour Marie que tout au long de ce merveilleux automne à Schönbrunn. Constant le confirme :"Je n’essaierai pas de raconter tous les soins, tous les égards dont l’Empereur l’entoura. Il la fit venir à Paris, accompagnée de son frère... Madame Walewska se trouvait heureuse, elle me le disait souvent : "Toutes les pensées, toutes les inspirations viennent de lui et retournent à lui"."

Marie ne se doute alors pas que si cette annonce comble l’empereur de joie, elle lui ouvre aussi d’autres espérances… Il est décidé à divorcer de Joséphine malgré tout l’amour qu’il lui porte et à se trouver une nouvelle épouse, "un ventre" comme il le dit peu élégamment. Mais pour fonder une dynastie prestigieuse il faut que sa nouvelle épouse appartienne à une grande famille. Une comtesse polonaise, mariée de surcroît, ne peut convenir. Marie Walewska ne le sait pas encore, mais la passion de l’empereur pour elle commence déjà à décliner. Mais qui est donc la comtesse Walewska ? Et comment a-t-elle rencontré Napoléon ?

Marie Walewska, aristocrate polonaise et patriote

Marie Laczynska est née le 7 décembre 1786 dans le manoir familial de Kiernozia. Après deux fils et deux filles, elle est le cinquième enfant de Mathieu Laczynski. Son père est mort en 1794 alors qu’elle n’avait que 8 ans, lors d’une révolte contre les Russes. Elle est élevée par sa mère Emma. Un précepteur arrive en 1795. C’est un Lorrain venu en Pologne en 1791 pour échapper à la conscription des armées révolutionnaires. Ce jeune homme s’appelle Nicolas Chopin et il est le père du futur célèbre compositeur Frédéric Chopin. 

Le précepteur, très cultivé, parlant parfaitement la langue polonaise et l’allemand, va se charger de l’éducation des enfants. Grâce à lui, Marie s’exprimera dans un excellent français et connaitra très bien la géographie et l’histoire de l’hexagone, ce qui, plus tard, étonnera beaucoup Napoléon. Elle reçoit, bien sûr, une très bonne éducation musicale. Mais Nicolas Chopin est aussi un amoureux de la Pologne, il a épousé la cause de son malheureux pays d’adoption, déchiré entre les appétits prussiens, autrichiens et russes. Le patriotisme polonais de Marie, c’est à Nicolas Chopin qu’elle le doit !

La famille Laczynski ne roule pas sur l’or, elle a même de sérieux problèmes d’argent. Emma compte beaucoup sur la beauté éblouissante de sa fille pour améliorer la situation. Entre 14 et 16 ans, elle sera pensionnaire dans un couvent de Varsovie où les jeunes filles de bonnes familles complètent leur éducation. Elle regagne le manoir de Kiernozia à l’été 1803. Son exceptionnelle beauté frappe leur plus proche voisin, Anastase Walewski, riche propriétaire terrien vivant dans son château de Wadowice, une demeure imposante du XVIIIe siècle. Il demande aussitôt la main de Marie. Un beau parti. Malheureusement, il a 68 ans, a déjà été marié deux fois, est veuf depuis dix ans et ses petites filles ont l’âge de la femme qu’il convoite ! Il a été très beau, il est très élégant mais Marie est révulsée à l’idée d’épouser ce vieillard ! 

A un bal, elle rencontre un jeune homme qui lui plait beaucoup. Il est fortuné mais il est russe et fils du général Souvorov, l’homme qui a causé la mort de son père. L’union est donc impossible. Marie devra se résigner à épouser Walewski... La perspective de ce mariage la rend littéralement malade. Une pneumonie virale la tient quatre mois entre la vie et la mort. Guérie, elle décide de faire son devoir à l’égard de sa famille. Elle épouse Walewski le 17 juillet 1804, à l'âge de 18 ans. 

Leur voyage de noces conduit le couple à Rome où elle rencontre Mme de Staël qui fuit l’abominable Napoléon. Le couple regagne Wadowice au printemps 1805 et Marie accouche le 13 juin d’un fils, Antoine Basile Rodolphe. Quatre mois plus tard, Napoléon entre en vainqueur dans Berlin. Il a vaincu le Saint-Empire, écrasé l’empereur François d’Autriche, constitué le royaume d’Italie et soumet l’Angleterre au Blocus Continental. Il lui reste à affronter le tsar Alexandre 1er en tentant de délivrer la Pologne de l’étau russe. Les Polonais l’attendaient donc comme le Messie. Marie Walewska aussi…

La rencontre de Napoléon et de Marie Walewska

Le 1er janvier 1807, Varsovie attend avec ferveur l’arrivée de l’empereur des Français. Dans la journée, Marie travaille avec des dames de Varsovie pour organiser des hôpitaux et des ambulances. Elles préparent aussi des logements pour les maréchaux, les généraux français et s’affairent à rendre un peu de son ancienne splendeur au château royal. Dans la nuit, malgré le froid vif, Marie se rend au relais de Blonie, à l’ouest de Varsovie, où Napoléon doit changer une dernière fois de chevaux. Elle se faufile jusqu’à, sa voiture et lui dit :"Soyez le bienvenu, mille fois bienvenu sur notre terre !"Bonaparte est charmé par la vue de cette jolie femme et demande à Duroc, grand maréchal du palais, de s’informer de son identité. 

Le mercredi 7 janvier, au château royal, Napoléon reçoit toute la société de Varsovie, noblesse, clergé, écrivains, poètes ainsi que les principaux marchands. Evidemment, les Walewski sont invités. Marie est éblouissante dans une robe de velours bleu assortie à ses yeux et au magnifique collier de diamants et de saphirs, un bijou de famille que son époux lui a demandé de porter ce soir-là. Elle est officiellement présentée à l’empereur. Il la reconnaît. Après la présentation, il demande à Talleyrand des renseignements sur elle. Elle est invitée au bal que le ministre donne quelques jours plus tard. Napoléon l’invite à être sa partenaire pour un quadrille. Il n’est pas très bon danseur mais qu’importe : il est déjà amoureux fou. Il ne va cesser de la bombarder de correspondances et de cadeaux. Le soir même, il lui écrit : "Je n’ai vu que vous, je n’ai admiré que vous, je ne désire que vous. Une réponse bien prompte pour calmer l’impatience et l’ardeur de N."

Mais Marie ne répond pas. D’autres missives suivent. Elle est choquée. Pour qui la prend-il ? Elle est mariée, appartient à une famille en vue, est mère d’un fils. Elle se sent insultée et déçue par celui qui était son héros. Mais Napoléon ne désarme pas. Il lui envoie un nouveau billet :"Oh ! Venez !Venez ! Tous vos désirs seront remplis. Votre patrie me sera plus chère quand vous aurez pitié de mon pauvre cœur. N."

Elle devient la maîtresse de l'empereur

Et là, tout change ! Il n’est plus question de sa personne, mais bien de sauver sa patrie. Même son mari, à qui toutes les lettres de Napoléon ont été montrées, lui conseille d’y aller. Et c’est ce qu’elle fait. Elle arrive en larmes. Bonaparte l’interroge sur sa famille, sur l’âge de son mari. Elle lui parle de la nécessité de rendre à la Pologne son indépendance. Il l’appelle "ma douce colombe". Il insiste doucement pour qu’elle revienne, ce qu’elle promet de faire. Napoléon doit être très épris pour être aussi patient. Généralement, il n’aime pas les femmes en larmes mais curieusement, cette fois, il est ému. Marie revient le voir comme elle l’avait promis et devient finalement sa maîtresse.

Le 3 janvier 1807, Napoléon quitte Varsovie pour affronter les troupes russes à Eylau, en Prusse Orientale. Un mois plus tard, la bataille est indécise et terriblement meurtrière. Les Russes se replient sur Königsberg mais il ne peut les poursuivre car il neige beaucoup et ses troupes décimées sont fatiguées. Mi février, il prend ses quartiers d’hiver au château de Finkelstein, en Prusse Orientale. Il demande à Marie de le rejoindre. Elle y arrive en avril, emmitouflée de fourrures, dans une élégante berline car il gèle. Quand elle atteint le château, Constant, un flambeau à la main, l’accueille au nom de son maître. 

Napoléon est enchanté de la beauté du château et installe Marie dans un très bel appartement où ronronne un immense poêle de porcelaine. Mais il y a aussi une cheminée où le feu est entretenu par l’empereur lui-même car sa chambre est juste à côté. Là, elle passe les six semaines les plus heureuses de sa vie. Elle ne voit que Napoléon, Méneval, son secrétaire, et le fidèle Constant. Bonaparte passe tout son temps avec elle, ils prennent leur petit déjeuner ensemble, au lit, une habitude prise avec Joséphine ! Les repas sont servis par Constant sur une petite table près du feu. 

De son lointain château sur la Baltique, à mille kilomètres des Tuileries, Napoléon gouverne son immense empire de 70 millions d’habitants par lettres, lois et décrets. Il est aussi à l’aise dans son cabinet avec papier et encre que sur un champ de bataille. Il dit lui même qu’il est "propre au service actif et au service sédentaire". Marie a 20 ans et jusque-là, elle n’avait jamais connu l’amour. Si elle avait eu quelques scrupules en devenant la maîtresse de Napoléon à Varsovie, elle est désormais totalement en paix avec leur idylle. Dans le secret de ce château du bout du monde, elle vit dans la plus grande intimité avec l’homme le plus remarquable de l’époque, qu’elle admire depuis l’enfance. C’est lui qui le lui a demandé : elle s’abandonne totalement. 

Marie repart au bout de six semaines, la nuit, dans une voiture fermée. Elle décide de ne pas regagner Varsovie mais de retourner dans le manoir de son enfance, Kiernozia. Elle est sereine. Napoléon lui a fait promettre de venir le retrouver à Paris l’hiver suivant.

Marie Walewska rejoint Napoléon à Paris

Le 14 juin 1807, Bonaparte exulte : il a écrasé les Russes à Friedland. Il s’agit maintenant de négocier avec le tsar Alexandre 1er. Ils se retrouvent le lundi 25 juin à Tilsitt, sur un radeau, au milieu du Niémen. Un pavillon magnifiquement décoré a été dressé pour accueillir les deux empereurs. 

Napoléon se montre généreux avec Alexandre : le tsar ne perdra rien des territoires polonais annexés par Catherine II quinze ans plus tôt. Il reçoit même en plus le territoire de Bialystock, ajoutant une province prospère à ses possessions. Evidemment, les Polonais sont terriblement blessé et déçus. Marie dut l’être aussi mais son amour est plus fort. Lorsqu’il l’appelle à Paris, elle accourt. 

Duroc l’accompagne jusqu’à la maison choisie pour elle par l’empereur, au 2 rue de La Houssaye, aujourd’hui rue Taitbout. C’est un ravissant petit hôtel XVIIIe qu’elle n’aménage pas tout de suite. Pendant son séjour parisien, Marie ne veut pas être présentée à la Cour ni rencontrer Joséphine. Napoléon vient évidemment la voir. Elle se rend chez le couturier à la mode Antoine Leroy, qui est à l’Empire ce que Rose Bertin a été pour Marie-Antoinette. Il embellit encore Marie et la transforme en vraie parisienne. Duroc accompagne la jeune femme à l’opéra et au Théâtre Français. Ce séjour est délicieux. 

Elle regagne Varsovie le 28 mars. Napoléon a fort à faire avec la désastreuse aventure espagnole qu’il commence. Le 12 avril, les forces autrichiennes envahissent la Bavière. Un autre contingent franchit la frontière polonaise en direction de Varsovie. Mais Bonaparte mène une campagne très brillante et parvient à vaincre les Autrichiens, pourtant très supérieurs en nombre. Le 13 mai 1809, il arrive à Vienne juste avant la grande victoire de Wagram. Marie le rejoint, c’est ce que je vous ai raconté au début de ce récit.

En cet automne 1809, Marie est donc en Autriche et se découvre enceinte de Napoléon. Mais ce dernier, à peine le traité de Vienne signé avec l’empereur François d’Autriche, décide de regagner Paris. Elle le suit de peu et passe un long mois dans la capitale. C’est le temps de la désillusion. Elle rêvait sans doute d’épouser son amant, mais lui divorce de Joséphine, et entreprend d’épouser la sœur du tsar Alexandre 1er. Marie décide alors de regagner la Pologne, enceinte de l’enfant de Napoléon !

 

Ressources bibliographiques :

Christine Sutherland, Marie Walewska, le grand amour de Napoléon (traduction de Françoise de Bernardy, Perrin, 1981)

Frédéric Masson, de l’Académie française, Napoléon et les femmes (réédition avec une judicieuse préface de Jean Tulard, de l’Institut, France-Empire, 2010)

Jean des Cars, Des couples tragiques de l’Histoire (Perrin, 2020)

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière 
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Karelle Villais

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