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Nostradamus : un prophète à la cour des Valois ? (partie 2)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

1 octobre 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description

Médecin originaire de Provence, Michel de Notre-Dame, s'est fait connaitre à la cour de Catherine de Médicis et dans le monde sous le nom de Nostradamus. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars vous raconte comment cet homme, qui fascine encore de nos jours, a prédit nombre d'épisodes décisifs de la Renaissance.


A partir de sa première visite au Louvre à la cour d'Henri II et de Catherine de Médicis, Nostradamus tisse des liens avec les grands personnages de l'époque, à commencer par la reine dont il devient conseiller. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte comment le devin a prédit la plupart des événements majeurs de son temps.  

Une séance prodigieuse

S’il y a une chose que l’on ne peut nier à Nostradamus, c’est son instinct. Il sait qu’en fréquentant les grands personnages, en étant bien en cour dans tous les sens du terme, on excite les jalousies et on alimente les médisances. 

Un parti puissant se forme contre lui et à Paris, de mauvais esprits, ayant à leur tête le poète Jodelle, n’ont pas cessé de le brocarder et de le discréditer. Connaissant bien la nature humaine, il se résigne à ces avanies, les ignore car sa bourse est lourde de ses écus d’or et ses livres ont un succès croissant. 

C’est bien plus tard, au cours d’une période mystérieuse, que se situe un épisode dont on ne peut dire avec certitude s’il est avéré ou inventé. Mais il semble bien que Catherine de Médicis l’ait appelé à la rejoindre au château de Chaumont, dans le Val de Loire. Nostradamus s’y serait enfermé durant six semaines pour se livrer à des opérations étranges dans une chambre secrète. 

A un moment jugé propice, il fait mander la reine auprès de lui ; il avait vite compris qu’elle était conquise par ses prédictions. Dans cette pièce obscure, un cercle est tracé et seule la reine doit s’y tenir. Il y a là un grand miroir, faiblement éclairé par un chandelier. Aux quatre angles de la glace, on distingue les quatre noms de Dieu en caractères hébraïques. Dans un impressionnant silence, une ombre se dessine. Ses contours se précisent mais s'effacent très vite après avoir fait le tour de la pièce. Catherine de Médicis a le temps de reconnaître son fils aîné, François, qui avait épousé Marie Stuart. 

A peine la reine remise de son émoi, son troisième fils, Charles, le futur roi Charles IX dont le règne fut marqué par les guerres de religion et qui ordonna l’effroyable massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572, apparaît dans le miroir. Il passe quatorze fois dans ce champ magique et son image disparaît… Or, il a régné quatorze ans. Lui succède Henri, le duc d’Anjou, troisième fils de Catherine, d’abord élu roi de Pologne grâce à sa mère. A l’instigation de Nostradamus, elle dit à son fils : "Vous reviendrez bientôt…"

Et c’est exact : après être monté sur le trône de Pologne, il revint et succéda à son frère Charles comme roi de France, n’eut aucun enfant et fut assassiné par un dominicain fanatique, Jacques Clément, en 1589. Lors de cette étrange séance devant le miroir, il se manifeste quinze fois avant de mimer une douleur atroce à la poitrine, une référence au coup mortel qu’il reçut. Il fut le dernier roi Valois. 

Enfin, ce soir-là, le cousin des rois précédents, Henri de Navarre devenu le roi Henri IV apparaît devant le miroir. Il y passe vingt et une fois avant d’être soudain caché par une tache de couleur pourpre. Il est exact que Henri IV, chef de la Maison de Bourbons, occupa le trône pendant vingt et un ans avant de périr sous le poignard de Ravaillac… 

Rien ne prouve l’authenticité absolue de cette "opération magique" relatant une malédiction familiale. De son vivant, la reine Catherine, dit-on, n’en parle pas, mais elle y fait allusion. Cette séance prodigieuse, peut-être en partie réelle, peut-être en partie inventée, nous est surtout connue par le récit qu’en fit un fils de Nostradamus, après la mort de son père. De quoi enflammer les imaginations…

Le prophète des puissants

Nostradamus ne se contente pas d’écrire et de publier ses prophéties. S’intéressant toujours au ciel, il publie, en 1558, un texte intitulé "Les significations de l'éclipse qui sera le 16 septembre 1559". Il prévoit donc l’éclipse un an avant et tente de lui donner une signification. 

A cette période, il reçoit chez lui la visite du duc de Savoie et de son épouse Marguerite de France, sœur d’Henri II. C’est pour leur mariage que le roi avait imaginé le tournoi qui lui fut fatal. Ils interrogent Nostradamus, reviennent le voir trois ans plus tard, en janvier 1562 pour lui demander de faire l’horoscope de leur fils nouveau-né. On ne sait si l'horoscope fut vérifié mais il y a tout de même beaucoup d’éléments troublants dans la vie et les prophéties de Nostradamus liées à l’histoire. Et il y a des événements avérés. La cour le tient donc en grande estime. 

A l’initiative de Catherine de Médicis, la famille royale parcourt le royaume pour présenter le roi à ses sujets, restaurer le prestige de la couronne et unifier le pays. Cela passe notamment par le calendrier des fêtes qui fixe, une fois pour toutes, le début de l’année au 1er janvier. 

C’est ainsi qu’en octobre 1564, traversant la Provence, le jeune roi Charles IX vient voir Nostradamus chez lui, à Salon. A cette occasion, Nostradamus est nommé médecin ordinaire du roi. Chaque année, il publie un almanach avec des prédictions. Il va écrire, pour celui de 1564 une épître dédicatoire, autrement dit, il la dédie au roi. 

Devant les notables assemblés, curieux, convaincus ou sceptiques, le roi le comble d’honneurs et de présents. On affirme alors que Nostradamus prédit, en public, au duc d’Anjou, qu’il porterait deux couronnes. Et c’est exact, il faut le redire : Henri III fut d’abord élu roi de Pologne puis roi de France. 

Quelques temps après, la même année, on conduit le voyant dans la chambre où dort le petit Henri de Navarre, alors âgé de onze ans. Nostradamus le fait déshabiller et l’examine longuement, en qualité de médecin. Enfin, il rend son jugement, cette-fois en auteur de prophéties. Au gouverneur du prince, il dit, devant témoins : "Si Dieu vous fait grâce de vivre assez pour cela, vous aurez pour maître un roi de France et de Navarre."

Nostradamus prédit sa propre mort

Quelques semaines plus tard, à Marseille, les deux cousins Henri de Navarre et Henri d’Anjou passent devant une église. Le second, par jeu, prend la toque du Béarnais et la jette dans l’église. Le futur Henri IV, protestant, furieux et penaud, doit entrer dans l’église pour récupérer son couvre-chef. Rapporté à Nostradamus, l’incident lui inspire ce commentaire : "Oui, il entrera dans l'église romaine…"

Evidemment, on ne comprit cette réflexion qu’au moment où Henri de Navarre abjura le protestantisme et se convertit au catholicisme.

A Salon de Crau, l’argent et les honneurs affluent chez Nostradamus. Ses prophéties continuent.

En 1565, il est nommé conseiller royal auprès de la régente Catherine de Médicis, puisque Charles IX est mineur. Elle le sollicite et le consulte souvent. Mais celui que beaucoup appellent le "prophète" est devenu sombre et mélancolique. 

Pour certains, il souffre horriblement de la goutte, mais aussi d’hydropisie. Pour d’autres, c’est parce qu’il aurait lu dans les astres l’annonce de sa mort prochaine. Après tout, pourquoi ne verrait-il pas son destin, lui dont la spécialité est d’annoncer celui des autres ? 

Dès le mois de juin 1566, Nostradamus a plusieurs entretiens avec son notaire, Maître Roche. Il lui dicte son testament, partageant équitablement ses biens et son argent entre sa femme et leurs enfants. Il interdit formellement qu’on dresse l’inventaire de sa bibliothèque et de son cabinet, ce qui laisse à penser que s’y trouvaient des documents interdits ou compromettants. Il reçoit les derniers sacrements avec piété. Avec la sérénité d’un sage, il attend son trépas. Il sait qu’il arrive…

Le 2 juillet 1566, à 4 heures du matin, Nostradamus, âgé de 63 ans, meurt seul, en essayant de se lever. Or, il avait prédit et écrit qu’il serait "trouvé tout mort près du lit et du banc".

Par testament, il avait demandé à être enterré dans l’église Saint-Laurent. Mais une surcharge, un manque de place, rendent cette disposition impossible. Il est finalement inhumé dans l’église Saint-François des Cordeliers, dans un tombeau édifié contre la muraille, entre le portail et l’autel de Sainte-Marthe.

Le bon peuple est intrigué qu’on enterre avec lui ses archives, ses écritoires, de nombreux livres et des instruments bizarres. Cela donna lieu à une tenace légende. Personne d’étranger à sa famille n’ayant vu son corps, toutes sortes de rumeurs vont naître, souvent extravagantes car un tel personnage ne pouvait disparaître "normalement". On affirma bientôt que Nostradamus n’était pas décédé, qu’il était enfermé dans une chambre secrète du tombeau. Ainsi, miraculeusement préservé et vivant, il continuerait d’écrire des centuries et "d’annoncer et de retracer les grands évènements futurs".

Le grand poète Ronsard connaissait bien Nostradamus, comme tous les beaux esprits de l’époque. Il le considère véritablement comme un prophète et lui dédie ce poème :

"Ou soit que du grand Dieu l’immense éternité
Ait de Nostradamus l’enthousiasme excité,
Ou soit que le Démon bon ou mauvais l’agite,
Ou soit que de nature il aime l’âme subite,
Et outre mortel s’élance jusqu’aux cieux,
Et de là redit des faits prodigieux,
Ou soit que son esprit sombre et mélancolique,
D’humeurs grasses repues, le rende fantastique :
Bref, il est ce qu’il est : si est-ce toutefois
Que par les mots douteux de sa prophète voix,
Comme un oracle antique, il a dès mainte année,
Prédit la plus grand part de notre destinée"

En 1568, deux ans après la mort de Nostradamus, une nouvelle édition des Prophéties est publiée. Les lecteurs se précipitent. Quatre siècles et demi plus tard, elles ne cessent de nous fasciner.

 

Références bibliographiques : 

Bruno Petey Girard, Nostradamus, Prophéties, présentation, chronologie, bibliographie et notes (Flammarion, 2019)

Jean Orieux, Catherine de Médicis (Flammarion, 1986)

 

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"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Europe 1 Studio

 

 

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