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Qui était vraiment l’homme au masque de fer ?

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod
07 septembre 2023 Épisode · Société
Description

C'est l'un des prisonniers les plus célèbres de France... De son vivant, sous le règne de Louis XIV, des rumeurs se propagent sur son identité. Un inconnu arrêté sur ordre du roi est emprisonné dans une sombre forteresse. Il porte un masque pour qu’on ne le reconnaisse pas. L’histoire de "l’homme au masque de fer" a inspiré de nombreux artistes, du romancier Alexandre Dumas aux cinéastes d’Hollywood, et interrogés bien des chercheurs. Pour Voltaire, ça ne fait aucun doute, ce mystérieux prisonnier serait un frère du Roi Soleil, "bâtard" d'Anne d'Autriche... D’autres sont persuadés qu’il s’agit de Nicolas Fouquet, le Surintendant des finances de Louis XIV, emprisonné pour détournements de fonds. Fouquet a surtout déclenché la jalousie du jeune roi au cours de fêtes mémorables dans son trop somptueux château de Vaux-le-Vicomte. Il suffit d’un ragot pour faire naître une légende, et celle de Fouquet en masque de fer est tentante… Mais en 1703 quand le masque de fer meurt, Fouquet aurait eu près de 89 ans, ce qui est très vieux pour un homme qui aurait souffert de ses conditions carcérales... Alors, qui était vraiment l’homme au masque de fer ?

Mots-clés : Complot – Prison – Roi Soleil – Bastille – Nicolas Fouquet

"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. 

- Présentatrice : Virginie Girod 

- Écriture : Sandrine Brugot

- Production : Camille Bichler

- Réalisation : Julien Tharaud

- Direction artistique : Julien Tharaud

- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis

- Edition et Diffusion : Lisa Soster

- Communication : Kelly Decroix

- Visuel : Sidonie Mangin


Il fait froid à Paris en ce 20 novembre 1703. Un vent glacial souffle entre les stèles du cimetière de l’église Saint-Paul, paroisse de la prison de la Bastille. L’abbé Giraut, aumônier de la prison, frissonne en bénissant le cercueil qui descend dans la fosse. Il y a là le chirurgien et l’homme de confiance du gouverneur de la Bastille. Ils ont hâte d’en finir. La veille en sortant de la messe, un prisonnier a été pris d’un malaise. Ce prisonnier, que l’on enterre aujourd’hui, on l’appelle l’homme au masque de fer. Mais lui n’a jamais dit son nom. L’aumônier l’a confessé : au seuil de la mort, lui a-t-il avoué son identité ou a-t-il emporté ce terrible secret avec lui ?

Alors que les premières poignées de terre recouvrent le cercueil, les témoins réunis autour de cette tombe songent qu’ils ne savent presque rien de cet homme. Ils sont bien sûr au courant de certaines rumeurs qui courent sur ce prisonnier. On dit qu’il vivait comme un prince dans sa cellule, que des valets le servaient dans de la vaisselle fine et s’agenouillaient devant lui. On dit que le gouverneur de la Bastille lui-même ôtait son chapeau pour lui parler. On dit qu’il portait un masque jour et nuit, un masque de fer qui meurtrissait sa peau. On dit qu’il a été enseveli dans un drap neuf fourni par le gouverneur et que toutes ses affaires ont été brûlées.

Deux prisonniers sous bonne garde

L’histoire du masque de fer commence à Pignerol, au coeur des Alpes italiennes, dans la région du Piémont. La cité est alors française. Elle est peuplée de clochers et de couvents dont les pierres ocres semblent écrasées par les rayons du soleil. Au sommet de la cité, plantée sur la colline, une sombre forteresse aux cinq tours rondes domine la ville. C’est la prison de Pignerol, gouvernée par Bénigne Dauvergne de Saint-Mars.

C’est là qu’est enfermé depuis 1664, Nicolas Fouquet , l’ancien intendant des Finances de Louis XIV, accusé de malversations. Et c’est là aussi que le 21 août 1669, un homme arrêté à Calais est mis au secret sur ordre du roi, c’est-à-dire qu’il est emprisonné sans jugement. Personne ne doit approcher ce prisonnier. Même les sentinelles ont interdiction de lui parler. Sur ordre de Louvois, secrétaire d’État à la Guerre, Saint-Mars, le gouverneur de la prison de Pignerol, a fait meubler pour lui un cachot spécial. Il lui apporte lui-même à manger dans sa cellule une fois par jour. Saint-Mars a ordre de le menacer de mort s’il lui adresse la parole.

Pendant douze ans, le mystérieux détenu reste enfermé à Pignerol. Il quitte la prison en octobre 1681 pour celle d’Exilles, dans le Dauphiné. Lui et un autre prisonnier dont on ne sait rien font partie des bagages de Saint-Mars qui vient d’y être nommé. Le fort d’Exilles ne se trouve qu’à un jet de pierre de Pignerol. Perchée sur un promontoire rocheux, la prison est un vieux donjon entouré de quelques bâtiments. Tout ici est austère, voire hostile et Saint-Mars vit cette nomination comme une punition. Il obéit bien sûr, mais l’isolement et l’ennui lui minent rapidement le moral.

Saint-Mars est un homme ambitieux qui a soif de gloire et de reconnaissance. Il n’apprécie pas d’être relégué au sinistre fort d’Exilles qui porte si bien son nom. Lui ce qu’il veut, c’est entrer dans l’Histoire !

Louvois, secrétaire d’État à la Guerre, rappelle à Saint-Mars qu’il doit faire sévèrement garder ses deux prisonniers. Ils ne doivent communiquer avec personne. Dans leurs cellules, ils ne font qu’entendre les bruissements du monde. Ils ne voient même pas le curé qui dit la messe derrière une porte. Seuls Saint-Mars ou son lieutenant leur apportent à manger. Les conditions de vie sont si rudes à Exilles que l’un des deux prisonniers meurt. Celui qui reste va entrer dans la légende sous le nom de masque de fer.

Le prisonnier attise la curiosité

En avril 1687, Saint-Mars obtient enfin sa mutation. Avec son fidèle prisonnier, il prend la direction des îles du Lérins, sur la Côte d’Azur. Quel contraste avec la sinistre citadelle d’Exilles ! Depuis la baie de Cannes, les deux hommes contemplent le fort qui fait office de prison royale. À 26 mètres d'altitude, il surplombe une falaise rocheuse sur l’île Sainte-Marguerite.

Le prisonnier tourne son visage vers le doux soleil de la Côte d’Azur. Il en profite, car derrière les murs épais de sa prison, aucun rayon ne viendra plus caresser sa peau. C’est à peine s’il entendra le chant des cigales ou le bruit des vagues. Il débarque sur l’île, on l’empoigne et le voilà dans sa cellule, à l’a-pic de la falaise.

Mais ce prisonnier est privilégié par rapport à ses co-détenus : lui, il a droit à du linge fin et de la vaisselle d’argent. Ses geôliers s’inquiètent même de son bien-être : il faut s’assurer que tout va bien pour lui. Il ne se plaint jamais. Il passe ses journées à jouer de la musique et à lire. Pourtant un jour, dans un moment de désespoir, il griffonne un message au dos d’une assiette qu’il jette par la fenêtre. Un pauvre pêcheur la trouve et la ramène au gouverneur de la prison. Saint-Mars voit rouge, il croit que le pêcheur a découvert l’identité de son précieux prisonnier. Mais le pauvre homme déclare qu’il ne sait pas lire : tant mieux pour lui, il vient de sauver sa tête.

C’est alors que le mystère autour du prisonnier commence à attiser la curiosité. Et Saint-Mars souffle sur les braises pour que le mystère qui entoure l’identité de ce prisonnier se propage au plus vite...

Le jumeau du roi ou l'amant de la reine ?

On pense d’abord que le prisonnier porte un masque car il est reconnaissable, sans doute un aristocrate. Mais pourquoi le garder en vie incognito ? Pourquoi ne pas le faire assassiner dans sa cellule ? Ou le laisser mourir à petit feu ?

Un siècle plus tard, Voltaire donnera lui-même sa version des faits. Dans son Siècle de Louis XIV, publié en 1751, il écrit que l’homme au masque de fer est le frère jumeau du roi Louis XIV . Voilà pourquoi il est traité royalement et pourquoi on ne peut l’assassiner comme un vulgaire détenu. Et s’il porte un masque, c’est parce qu’il est le portrait craché de Louis XIV et donc la personne la plus reconnaissable du royaume. Pourquoi l’enfermer ? Tout simplement parce qu’il pourrait prétendre au trône.

Une autre hypothèse royale met en cause la reine Marie-Thérèse, l’épouse de Louis XIV . À la fin du XVIIe siècle, une jeune fille noire de peau affirme être la fille du roi. Elle réside dans un monastère bénédictin, à Moret-sur-Loing, dans l’actuelle Seine-et-Marne. On a dit pendant longtemps que le 16 novembre 1664, la reine Marie-Thérèse a accouché d’une enfant à la peau noire, comme le décrivent les chroniqueurs ravis de mettre en doute la fidélité de la reine. Qui donc est le père de cette enfant ? Le seul homme noir dans l’entourage de la reine est le nain Nabo, ramené d’Afrique quelques années plus tôt. Serait-il le père de l’enfant noire de la reine ? Louis XIV a des doutes : il ordonne une enquête.

Aujourd’hui, on sait que la pieuse Marie-Thérèse n’a pas mis au monde d’enfant noir. Le nourrisson, qui est apparu noir à la naissance, avait en fait la peau bleuâtre parce que le cordon était enroulé autour de son cou. Mais une fois qu’un potin royal aussi succulent est lancé, impossible de l’arrêter. 

L'homme au masque de fer à la Bastille

Mais revenons à Saint-Mars. En septembre 1698, il est nommé gouverneur de la Bastille : c’est l’avènement de sa carrière. Enfin la capitale ! Enfin, la proximité du roi et de la cour ! Son mystérieux prisonnier le suit dans le plus grand secret. Il arrive masqué à la Bastille le 18 septembre. La forteresse médiévale est sinistre. Flanquée de huit tours rondes, ses murs sont noirs de suie et ses fossés fangeux. Sa masse écrasante est comme l’omniprésence du pouvoir royal : elle oppresse celui qui ose lever les yeux sur elle.

Saint-Mars fait d’abord enfermer son prisonnier près du pont-levis. Puis la nuit venue, il lui fait quitter sa cellule. L’homme au masque de fer grimpe trois étages d’un escalier suintant et sombre, avant d’être enfermé dans une cellule aménagée exprès pour lui. C’est une des moins insalubres de la Bastille, rien à voir avec celles au sol de terre battue infestée de rats qui vous dévorent vivant. Ici, il y a des briques par terre et des meubles : une table pliante, une chaise de paille, un lit avec matelas, deux couvertures et des draps blancs.

L’homme au masque de fer a aussi à sa disposition une fourchette, une cuillère, une salière, une cruche, un verre, un chandelier, un pot de chambre et quelques chandelles. Il contemple les murs hauts de quatre mètres, sales et couverts de graffitis, et ce maigre mobilier qui fera désormais son quotidien. Il n’est pas maltraité mais son cœur se serre quand il entend les quatre clefs de sa cellule tourner dans les deux portes métalliques qui le séparent désormais des humains.

Cinq années de solitude commencent pour l’inconnu masqué. Ce seront les cinq dernières années de sa vie. En novembre 1703, le célèbre prisonnier est enterré sous le nom de Marchialy, âgé d’environ 45 ans. Mais il doit en avoir beaucoup plus.

La légende du masque de fer

Nom d’emprunt, âge approximatif : les pistes sont brouillées et les cerveaux en ébullition. Les candidats au poste de masque de fer ne manquent pas parmi les aristocrates célèbres. Et parmi ces candidats, il y a Nicolas Fouquet. Le Surintendant des finances de Louis XIV est reconnu coupable de détournements de fonds mais il a surtout déclenché la jalousie du jeune roi au cours de fêtes mémorables dans son trop somptueux château de Vaux-le-Vicomte. Condamné au bannissement par la justice, il est emprisonné à vie sur ordre de Louis XIV à Pignerol, là où commence l’histoire du masque de fer. Il y meurt en 1680 à l’âge de 65 ans.

Mais souvenez-vous que Saint-Mars a affirmé que tous les gens que le public croit morts ne le sont pas… Il suffit d’un ragot pour faire naître une légende, et celle de Fouquet en masque de fer est tentante. Mais en 1703 quand le masque de fer meurt, Fouquet aurait eu près de 89 ans. Et pourquoi masquer Fouquet ? Pourquoi le faire sans cesse changer de prison ?

Il y a un détail très troublant concernant Fouquet. Emprisonné à Pignerol, l’ancien surintendant n’est pas traité comme un vulgaire voleur : il a des valets à son service. Et l’homme arrêté à Calais et placé au secret, l’homme auquel personne ne doit parler devient à Pignerol le valet de Fouquet. Il est curieux qu’un homme enfermé parce qu’il détient un secret royal, ne soit autorisé à entrer en contact avec personne, sauf avec l’ennemi juré du roi. Il ne porte alors pas de masque. Ce n’est que bien plus tard, quand il arrive sur l’île Sainte-Marguerite, qu’une gazette affirme que le prisonnier de Saint-Mars porte un masque d’acier.

Masque de fer ou d’acier, dit la légende... Mais Étienne Du Junca, lieutenant du roi à la Bastille, évoque dans ses écrits un masque en velours noir. La légende retient le masque de fer, symbole d’un pouvoir cruel et absolu, mais un masque en tissu suffit à dissimuler un visage.

La véritable identité de l'homme au masque de fer

Alors, sous ces couches de légendes fabriquées de son vivant, que sait-on réellement du masque de fer ? Il s’agit en réalité d’un homme arrêté sur lettre de cachet à Calais et incarcéré en 1669. On croit qu’il en sait trop sur certaines missions diplomatiques avec l’Angleterre. Il n’est alors ni masqué, ni traité comme un prince, mais mis au secret : il ne peut communiquer avec aucun autre prisonnier. Pourtant, il devient en 1674 le valet de Fouquet dans sa prison. Il suit Saint-Mars au gré de ses affectations. On le traite de mieux en mieux et on le masque. On dirait qu’entre son incarcération en 1669 et sa mort en 1703, l’homme a pris de l’importance, puisqu’il est de mieux en mieux traité et qu’il a un statut de privilégié par rapport à ses co-détenus. Mais, pourquoi ?

Et si le mystère autour du masque de fer avait été fabriqué de toute pièce ? Et si le masque ne servait pas à cacher l’identité d’un homme célèbre mais à faire croire qu’il l’est ? Cherchons bien : qui est entré dans l’histoire grâce au masque de fer ? Qui s’est occupé d’un prisonnier secret, de haute naissance, peut-être de sang royal dont personne ne sait rien sauf son geôlier... Saint-Mars donc...

Des historiens comme Jean-Christian Petitfils et Christophe Roustan Delatour ont mené l’enquête et découvert que le prisonnier mystère s’appelait Eustache Danger. Après tant d’aristocratiques suppositions, c’est un peu décevant… Eustache Danger est un simple valet, peut-être un peu espion pour son malheur. Il est entré dans la légende à son corps défendant pour mettre en valeur son ambitieux geôlier. Saint-Mars l’a masqué pour faire croire qu'il s'occupait d'un prisonnier important. Le masque n’avait pas pour but de dissimuler mais d’attirer l’attention et de mettre en valeur.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a parfaitement atteint son but. Car qui parlerait encore de Saint-Mars sans l’homme au masque de fer ? Sans le malheureux Eustache Danger, enfermé on ne sait pourquoi et devenu au fil des rumeurs le jumeau du roi, l’amant de la reine, Fouquet et bien d’autres encore. Joli coup monsieur Benigne Dauvergne de Saint-Mars, geôlier du très dangereux, très célèbre et très mystérieux masque de fer !

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