Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce mardi, il s'intéresse à l'étude de L’institut de sondage Elabe qui estime que la gauche aurait perdu huit point depuis les régionales de 2015, au profit de la droite. Une autre étude menée au niveau national par un think tank, la Fondapol, montre que les Français ne sont que 18% à se déclarer à gauche. Ils sont deux fois plus nombreux à se dire de droite, près de 40%.Il faut toujours se méfier des sondages mais, étude après étude, on voit se dessiner une véritable évolution de l’opinion publique française.Un glissement vers la droite. Le pays n’a probablement jamais été aussi à droite depuis 50 ans. Si on excepte, bien sûr, les voix qui s’étaient portées sur Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen, en 2002. Et naturellement, cette droitisation du pays se fait d’abord au détriment de la gauche. L’institut de sondage Elabe a par exemple mesuré qu’entre les dernières élections régionales de 2015 et aujourd’hui, la gauche pourrait avoir perdu huit points, pour se retrouver à un tout petit 26% des intentions de vote.Quelle que soit la configuration ? Qu’il y ait une, deux, trois ou parfois quatre listes ?Absolument. Et ça aussi c’est une mauvaise nouvelle pour la gauche. Dans les Hauts-de-France, seule région où la gauche se présente unie, les sondages la place à 20% seulement. Un bastion historique s’est effondré.Est-ce que ce mouvement de l’opinion profite à La République en Marche ?Oui, ça nourrit ce vote, même si c’est difficile de comparer 2021 avec 2015 puisqu’à cette époque, le parti d’Emmanuel Macron n’existait pas. Mais attention, la droitisation touche aussi En Marche. Elabe souligne par exemple qu’en Normandie, 20% des électeurs de Macron en 2017 voteront pour Hervé Morin , le président sortant de centre droit. Une autre étude passionnante, menée au niveau national par un excellent think tank, la Fondapol, montre un phénomène saisissant. Lorsque l’on demande aux gens de se situer eux-mêmes sur une échelle de la gauche vers la droite, les Français ne sont que 18% à se déclarer à gauche. Ils sont deux fois plus nombreux à se dire de droite, près de 40%.Et ceux qui se déclarent au centre ?Ils sont 16%, presqu’autant que les Français de gauche. C’est un phénomène historique qui, d’ailleurs, s’accélère. La même Fondapol a mesuré que la gauche est passée de 22 à 18% en 18 mois seulement. La droite, qui n’avait que 12 points d’avance en a aujourd’hui 20. Un gouffre. Et, circonstance aggravante, plus les électeurs sont jeunes, plus ils glissent vite vers la droite.Le Rassemblement national en profite aussi ?Largement, oui. Un exemple, en Normandie, 25% des électeurs de François Fillon en 2017 annoncent qu’ils voteront aux régionales pour Nicolas Bay, la tête de liste Rassemblement national . Et ce sera plus net encore en Paca où 40% voteront Mariani . Il est vrai que, dans cette région, En Marche et les Républicains ont fait ce qu’il fallait pour dégoûter leurs électeurs. La pente vers la droite n’en sera que plus forte.
En savoir plusLouis Boyard ou la gauche zombie
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse à Louis Boyard et son souhait d'union de la gauche.<br />
31 janvier 2025
Submersion : pourquoi François Bayrou ne doit pas céder ?
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il revient sur "le sentiment de submersion migratoire" évoqué par François Bayrou. La gauche demande au Premier ministre de retirer ses propos s'il veut reprendre les négociations sur le budget.<br />
30 janvier 2025
François Bayrou et la submersion : Le retour de la gauche hibernatus
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il revient sur les propos de François Bayrou sur la "submersion" migratoire qui ont choqué la gauche.<br />
29 janvier 2025
Au secours, Hollande revient !
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse au retour de l'ancien président François Hollande et à ses négociations avec François Bayrou.
28 janvier 2025
François Bayrou surnage, la France coule
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il s'intéresse aux difficultés du gouvernement Bayrou pour finaliser le Budget 2025 alors que l'économie de la France est au plus mal.<br />
27 janvier 2025
Pacte vert européen : cercle de la raison ou nef des fous ?
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse au pacte vert européen, pour que l'Europe parvienne à la neutralité climatique à l'horizon 2050.<br />
24 janvier 2025
Rester, partir : le dilemme de Bruno Retailleau
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse au dilemme de Bruno Retailleau. Le ministre de l'Intérieur souhaite mener son action à bien mais des divergences d'opinion avec le gouvernement Bayrou l'interrogent.<br />
23 janvier 2025
Démocratie, liberté : leçons américaines pour la politique française
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il s'intéresse aux leçons à tirer de la politique américaine qu'il serait judicieux d'appliquer en France.<br />
22 janvier 2025
Du bon usage de Trump pour la droite
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse aux enseignements que la droite française pourrait tirer de la politique annoncée de Donald Trump.<br />
21 janvier 2025
Quand la gauche mondaine pleurniche et porte plainte contre X
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur l'appel de la gauche mondaine à quitter le réseau social X.<br />
20 janvier 2025
Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce mardi, il s'intéresse à l'étude de L’institut de sondage Elabe qui estime que la gauche aurait perdu huit point depuis les régionales de 2015, au profit de la droite. Une autre étude menée au niveau national par un think tank, la Fondapol, montre que les Français ne sont que 18% à se déclarer à gauche. Ils sont deux fois plus nombreux à se dire de droite, près de 40%.
Il faut toujours se méfier des sondages mais, étude après étude, on voit se dessiner une véritable évolution de l’opinion publique française.
Un glissement vers la droite. Le pays n’a probablement jamais été aussi à droite depuis 50 ans. Si on excepte, bien sûr, les voix qui s’étaient portées sur Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen, en 2002. Et naturellement, cette droitisation du pays se fait d’abord au détriment de la gauche. L’institut de sondage Elabe a par exemple mesuré qu’entre les dernières élections régionales de 2015 et aujourd’hui, la gauche pourrait avoir perdu huit points, pour se retrouver à un tout petit 26% des intentions de vote.
Quelle que soit la configuration ? Qu’il y ait une, deux, trois ou parfois quatre listes ?
Absolument. Et ça aussi c’est une mauvaise nouvelle pour la gauche. Dans les Hauts-de-France, seule région où la gauche se présente unie, les sondages la place à 20% seulement. Un bastion historique s’est effondré.
Est-ce que ce mouvement de l’opinion profite à La République en Marche ?
Oui, ça nourrit ce vote, même si c’est difficile de comparer 2021 avec 2015 puisqu’à cette époque, le parti d’Emmanuel Macron n’existait pas. Mais attention, la droitisation touche aussi En Marche. Elabe souligne par exemple qu’en Normandie, 20% des électeurs de Macron en 2017 voteront pour Hervé Morin , le président sortant de centre droit. Une autre étude passionnante, menée au niveau national par un excellent think tank, la Fondapol, montre un phénomène saisissant. Lorsque l’on demande aux gens de se situer eux-mêmes sur une échelle de la gauche vers la droite, les Français ne sont que 18% à se déclarer à gauche. Ils sont deux fois plus nombreux à se dire de droite, près de 40%.
Et ceux qui se déclarent au centre ?
Ils sont 16%, presqu’autant que les Français de gauche. C’est un phénomène historique qui, d’ailleurs, s’accélère. La même Fondapol a mesuré que la gauche est passée de 22 à 18% en 18 mois seulement. La droite, qui n’avait que 12 points d’avance en a aujourd’hui 20. Un gouffre. Et, circonstance aggravante, plus les électeurs sont jeunes, plus ils glissent vite vers la droite.
Le Rassemblement national en profite aussi ?
Largement, oui. Un exemple, en Normandie, 25% des électeurs de François Fillon en 2017 annoncent qu’ils voteront aux régionales pour Nicolas Bay, la tête de liste Rassemblement national . Et ce sera plus net encore en Paca où 40% voteront Mariani . Il est vrai que, dans cette région, En Marche et les Républicains ont fait ce qu’il fallait pour dégoûter leurs électeurs. La pente vers la droite n’en sera que plus forte.
Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.