Les chercheurs de l’Université du Massachusetts Amherst ont réussi à générer de l’électricité sans effort, à partir de presque rien, juste en captant des micro-pointes d’humidité dans l’air ambiant. L'expression "de l'électricité dans l'air" est en passe de devenir réelle.
De "l’électricité dans l’air" était jusqu’ici une simple expression. Mais demain, ça pourrait devenir une nouvelle source d’énergie gratuite, on a réussi à produire de l’électricité avec l’air que l’on respire.
C’est une prouesse des chercheurs de l’Université du Massachusetts Amherst. Ils ont réussi à générer de l’électricité sans effort, à partir de presque rien, juste en captant des micro-pointes d’humidité dans l’air ambiant.
Comment ? Ils utilisent un voile tissé avec des fils microscopiques spéciaux qui vont conduire naturellement l’électricité dès qu’ils sont en contact de molécules d’eau. Donc c’est extrêmement simple. Pas de grosse éolienne ou de panneau solaire. On accroche un drapeau, deux fils, et on obtient de l’électricité.
Ça ne fonctionne qu’avec de l’air très humide ?
Non, même pas. Comme les fils sont microscopiques, il y a besoin de très peu d’humidité. Pour vous dire, ça marche même en plein désert. C’est le gros avantage de cette énergie : elle est disponible jour et nuit, quelle que soit la météo, puisqu’il y aura toujours un petit peu de vapeur d’eau dans l’atmosphère.
Mais il y a quand même un défaut. Pour l’instant, la technologie génère assez peu d’électricité. Il faut un voile de la taille d’un mur pour recharger un téléphone portable ou allumer une lampe. Donc en camping ou en randonnée, cela pourrait aller. Mais si on veut alimenter une maison entière, il faudra une installation beaucoup plus massive.
Les chercheurs ont toutefois promis d’améliorer les rendements. On vérifiera avec les premières installations tests en début d’année prochaine.