Désinfecter en permanence les barres dans les transports. Un traitement spécifique du métal permet de tuer instantanément les microbes. Et pour les paranos, il existe des poignées personnelles amovibles pour éviter de toucher ces nids à microbes. De quoi se préparer à un retour en masse dans les transports.
On en parlait hier : pour la relance des transports en commun, on pense rendre les masques obligatoires. Mais il y a aussi toutes les barres qui sont de vrais nids à microbes. On a peut-être une solution : utiliser un métal qui s’auto-désinfecte en permanence.
Des barres de maintien en alliage de cuivre. Vous savez peut-être que le cuivre est naturellement anti-bactérien. Sauf que le processus assez lent. Il peut durer des heures. Des scientifiques de l’université de Purdue aux États-Unis ont trouvé une technique pour accélérer les choses. Ils ont découvert qu’en gravant un micro-motif à la surface du métal, on arrivait à détruire la plupart des microbes quasiment instantanément. Cela intéresse évidemment les exploitants des métros, bus et RER. Il est vrai qu’avoir des barres auto-désinfectantes, ce sera quand même plus rassurant. Plus besoin de tirer la manche de son pull ou d’utiliser un mouchoir quand on s’agrippe.
Oui, mais ça veut dire qu’il faut changer toutes les barres de tous les transports en commun…
Oui, cela peut donc prendre du temps et coûter très cher. On devrait plutôt les voir arriver au fur et à mesure sur les nouvelles rames. En attendant, on remet au goût du jour les poignées hygiéniques individuelles. On la garde dans son sac ou dans sa poche. Et quand on doit se tenir, on l’enroule sur la barre toute dégoutante. Comme cela, on ne touche plus rien. Plusieurs startups françaises en proposent : Metrogenik ou Bugless qui a gagné le concours Lépine l’année dernière. Jusqu’ici, on en riait. On se disait que c’était plutôt pour les hypocondriaques. Mais avec la pandémie, force est de constater qu’on est quand même nombreux à être devenus paranos.