Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce jeudi, il s'intéresse à une invention de la startup canadienne Cobionix, des cabines automatiques où l’on se fait vacciner par un robot.
Depuis la généralisation de la troisième dose, de nombreuses villes annoncent la réouverture des vaccinodromes. Mais beaucoup ont des difficultés à trouver du personnel. Du coup, on envisage désormais des cabines automatiques où l’on se fait vacciner par un robot.
C’est une invention de la startup canadienne Cobionix. Elle est très fière d’avoir inventé le premier robot capable de vous vacciner de façon totalement autonome. Il ressemble à une cabine comme celle des photomatons. Vous entrez. Vous scannez votre carte vitale ou votre pièce d’identité pour vérifier que vous êtes bien celui qui a pris le rendez-vous. Ensuite, il faut remplir le questionnaire d’usage pour s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication au vaccin.
Quand tout est validé, un énorme bras articulé va aller chercher la dose, repérer la position de votre corps et de votre épaule, puis faire l’injection au bon endroit grâce à une série de capteurs. L’affaire est emballée en moins de cinq minutes, et on pallie la pénurie de personnel.
Ce n’est pas très rassurant. Et si on bouge ? Et si le robot vise de travers ?
Évidemment, ils répondent que le système a été parfaitement testé, qu’il est totalement fiable et qu’il y a de nombreux garde-fous pour éviter de vous charcuter le bras. Mais j’avoue, je n’aimerais pas jouer les cobayes.
Seul point rassurant : il n’utilise pas d’aiguille, mais un jet d’air comprimé qui va injecter le vaccin à travers les pores de la peau. Il y aurait donc moins de risque. Et cela devrait faire un peu moins mal. À voir si cela suffira pour accepter de se faire vacciner par un robot.
En tout cas, cela pourrait devenir un passage obligé. On rappelle que les campagnes de vaccination coutent très cher à organiser. En ce moment, on vaccine également contre la grippe. Cela mobilise énormément de monde. Et les professionnels de santé sont de plus en plus difficiles à mobiliser. Après les "vaccinodromes", il faudra peut-être s’habituer aux "vaccinomates".