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Chaque matin, Julien Pearce revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

On commence avec le Parisien/ Aujourd'hui en France. "Les mauvais comptes des partis politiques" titre en Une le quotidien qui a mené l'enquête sur les finances des mouvements politiques quelques semaines après les élections. Pour éviter la faillite, le parti socialiste, les Républicains et le Front national se préparent à des économies drastique. Avec seulement une trentaine de députés sur les bancs de l'Assemblée, le PS songe même à vendre son emblématique siège de la rue de Solferino évalué à près de 53 millions d'euros. Les Républicains eux croulent sous une dette estimée à 55 millions et espèrent bien récupérer le trésor de guerre de trois millions d'euros collecté par François Fillon pendant la campagne présidentielle, quitte à aller en justice.

Le Parisien toujours qui publie un entretien avec François Baroin, le président de l'association des Maires de France, très remonté alors que va s'ouvrir ce matin la Conférence des Territoires sur fond de suppression de la taxe d'habitation. "Là je dis que trop c'est trop!" enrage l'ancien ministre "personne ne croit à une juste compensation de l'Etat" si cet impôt est supprimé.

Erdogan enracine sa dictature en Turquie titre l'Humanité, la Turquie que l'on retrouve aussi en Unes de La Croix et de Libération. Un an jour pour jour après la tentative de putsh manqué, le président Turque a depuis accentué son emprise sur le pays en multipliant les purges, 100.000 fonctionnaires ont été limogés, 150 journalistes sont emprisonnés, tout comme 12 députés de l'opposition. "Mais qui arrêtera Erdogan" se demande Libé dont l'envoyée spéciale a assisté aux commémorations du coup d'état manqué. "Nous arracherons la tête des traitres" a lancé le président turc lors d'un discours à Istanbul. Du coup les fonctionnaires épargnés par les purges se sentent obligés de participer aux commémorations de peur d'être accusés de complicité avec les putshistes" raconte un universitaire qui refuse dit-il, d'être complice de cette folie.

Le Matahara. Cela ne vous dit peut-être pas grand-chose mais au Japon, c'est un enjeu de civilisation. Le Matahara, c'est ce phénomène de harcèlement lié à la maternité qui empoisonne les lieux de travail au pays du soleil levant. C'est à lire dans le magazine Elle qui publie un reportage édifiant une femme sur cinq travaillant à plein temps a déjà été victime de ce type de harcèlement. Humiliations, moqueries, violences physiques ou coups de pression, voilà ce que vécu Shoko, 41 ans, qui a failli faire une fausse couche au cours de sa grossesse. Le Matahara enjeu de civilisation car le Japon connait un déclin démographique à vitesse Grand V, d'ici 2060 la population de l'archipel devrait passer de 127 à 87 millions d'habitants. Bref, le Japon ferait mieux de laisser ses femmes enceintes en paix écrit la journaliste Hélène Bielak.

"Divin" titre en Une L'Equipe, qui revient sur la victoire historique de Roger Federer hier au tournoi de Wimbledon. Le Suisse est plus que jamais le plus grand tennisman de tous les temps, il compte désormais 19 titres du Grand Chelem.