Quid de l'aide aux victimes de terrorisme

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Chaque matin, Julien Pearce revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

On commence avec Libération qui consacre sa Une à l'aide aux victimes du terrorisme. "Mépris d'état" titre le quotidien qui relaie les vives inquiétudes des associations de victimes face à la réorganisation du dispositif étatique. A sa prise de fonction, Emmanuel Macron a en effet supprimé le secrétariat général d'aide aux victimes créé par François Hollande quelques mois après les attentats de Novembre 2015. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé hier la création à la place d'un poste de délégué interministériel dépendant non plus de Matignon mais uniquement du ministère de la Justice et c'est là tout le problème "avant c'était réellement efficace, cela permettait d'impliquer tous les ministères" explique Stéphane Gicquel de la Fenvac, car l'aide aux victimes précise l'article, c'est autant l'accompagnement juridictionnel que des parcours de soins médicaux spécifiques ou l'aide à la réinsertion professionnelle. "Sans cette transversalité c'est l'assurance de faire de la merde" lâche un ancien conseiller ministériel, et en bout de chaîne, une souffrance supplémentaire pour les victimes.

Nice également à la Une de La Croix qui s'intéresse à la vie d'après. Avec des habitants qui se confient sur leur quotidien depuis l'attentat sur les souffrances toujours présentes. La Croix qui s'interroge dans ses colonnes sur d'autres souffrances celles des migrants arrivés en France. Le Premier ministre a présenté hier un plan qui prévoit la création de 12.500 places d'hébergement en deux ans pour les demandeurs d'asile et les réfugiés. "Une mesure salutaire mais qui ne pourra suffire à désengorger le dispositif" écrit le journal, qui rappelle aussi qu'en 2016, 85.000 personnes ont demandé l'asile en France et que moins d'un demandeur sur deux a pu être logé.

"Ces petites banques qui bousculent les grandes" titre en Une Le Parisien Aujourd'hui en France qui s'est intéressé à ces nouveaux acteurs qui ne proposent ni agence ni chéquier mais juste une carte de paiement. "Ils veulent faire sauter la Banque" en cassant les prix c'est le cas notamment des opérateurs téléphoniques, Orange et SFR qui vont lancer dans les mois qui viennent des banques dématérialisées, ce qui fait frémir les établissements historiques.

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