L'une des productrices éditoriales du Grand Journal aurait été débarquée suite à la diffusion d'une séquence indélicate concernant l'ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin.
Le fait média du jour, c’est ce nouveau coup dur pour le Grand Journal. L’access de Canal+ devrait se séparer de sa productrice éditoriale dans les prochains jours.
Une information qui fait tanguer un peu plus le Grand Journal de Canal+.
Hier, Closer nous apprenait sur son site internet qu’Isabelle Siri, l’une des productrices éditoriales du Grand Journal, était débarquée de son poste, trois mois seulement après son arrivée.
Elle avait rejoint l’équipe de l’access de Canal en cours de saison, au début du mois de novembre, dans l’urgence. Sa mission à l’époque : chapeauter les différents rédacteurs en chef mais aussi apaiser un climat tendu et jouer les pompiers dans une rédaction décrite par certains collaborateurs comme un véritable "panier de crabes".
Trois mois plus tard, elle n’y est visiblement pas parvenue et Flab Prod, la société de production du Grand Journal, a donc décidé de se séparer d’elle.
Selon nos informations, elle n'est pas officiellement licenciée, elle est seulement "mise à pied", une nouvelle dont elle a pris connaissance vendredi dernier. Cette sanction devrait être confirmée à la fin de cette semaine. Son nom figurait d’ailleurs toujours au générique de l’émission, hier soir.
C’est une séquence diffusée à l’antenne il y a quelques jours qui serait à l’origine de ce départ.
C’est ce que croit savoir Closer. Une séquence de Cyrille Eldin diffusée jeudi dernier serait la raison de cette mise à l’écart. Ce jour-là, l’actu c’était le remaniement ministériel. Cyrille Eldin lance alors une séquence pour le moins prémonitoire. L’après-midi même, il se trouvait dans la cour du Sénat et alpaguait comme à son habitude les ministres et secrétaires d’État. Mais ce jour-là, l’ambiance n’est pas à la plaisanterie pour ses interlocuteurs qui attendent avec fébrilité de savoir si oui ou non, ils seront reconduits. C’est notamment le cas de Fleur Pellerin qui vit ses dernières minutes en tant que ministre de la Culture.
Une séquence qui n'a pas plu à Fleur Pellerin, débarquée quelques heures plus tard. Elle l'a d’ailleurs fait savoir par un message posté dimanche sur Twitter. "Merci pour votre infinie délicatesse", "Cette séquence était un indispensable et édifiant décryptage de l'actualité" ajoute-t-elle, un brin désabusée.
Une réaction qui a poussé Eldin à présenter des excuses lundi dernier.
Un épisode fâcheux qui a donc vexé l’ancienne ministre, mais qui aurait donc poussé la production du Grand Journal à se séparer de sa collaboratrice.
Sauf que les raisons de ce départ semblent plus complexes.
Ce matin, cet événement ressemble plutôt à un détonateur. Des sources en interne nous indiquent que le départ de la productrice serait dans l’air du temps depuis plus longtemps. Si Flab Prod ne commente pas ces informations, à Canal, certaines voix rapportent qu’Isabelle Siri n’était pas très "corporate" et qu’elle critiquait ouvertement l’émission pour laquelle elle travaillait, ça avait donc tendance à déplaire.
Elle paierait donc "pour l’ensemble de son œuvre", selon un membre de l’équipe, notamment aussi pour des audiences qui ne décollent toujours pas puisqu'elles stagnent autour de 650.000 téléspectateurs ces dernières semaines, très loin de C à vous sur France 5 et encore plus loin de Touche pas à mon poste sur D8.
Quoiqu’il en soit, ce départ, c’est un coup dur de plus pour Maïtena Biraben. En début de semaine, on apprenait que l'animatrice ne descendrait pas à Cannes pour le Festival, qu'elle resterait dans la grisaille parisienne pendant que ses petits camarades Augustin Trapenard ou Cyrille Eldin, encore lui, iraient se dorer la pilule sur La Croisette.
Cette fois, c’est un membre de sa garde rapprochée qui quitte les rangs : Isabelle Siri était un des seuls soutiens de Maïtena Biraben qui entretient des relations plutôt tendues avec de nombreux membres de la rédaction.
Elle se retrouve plus isolée que jamais, aux commandes d’un bateau ivre, en perdition et aujourd’hui, la barre semble de plus en plus dure à redresser…