Le constructeur automobile Fiat Chrysler a fourni ses véhicules à Google pour que le géant d'Internet développe un modèle de voiture autonome.
La Bourse en légère hausse : +0,25% à 4.326 points. Le pétrole remonte un peu, de 2 dollars.
A cause de quoi ?
Des feux de forêts au Canada qui touchent une région pétrolière
La déclaration du jour
Le Brexit tout le monde en parle, après Obama c’est Shinzo Abe. Beaucoup d'entreprises japonaises "se sont installées au Royaume-Uni précisément parce que le pays constitue une porte d'entrée pour l'UE", a ajouté le responsable japonais, à Londres. Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ferait du pays "une destination moins attractive pour les investissements japonais".
L’entreprise du jour
Les autorités saoudiennes ont autorisé le géant de la construction Binladen Group à participer de nouveau aux appels d'offres concernant des projets publics dans le royaume. Le groupe, interdit d’appel d’offres après l’accident d’une grue à la Mecque qui avait fait 100 morts, avait indiqué ces derniers jours qu’il allait procéder à 77.000 licenciements Le chantage a payé.
Le fait du jour : l’alliance signé par Fiat Chrysler avec Google pour développer la voiture autonome.
C’est le premier constructeur à s’allier avec un géant Internet, et le partenariat est du coup très contesté. Fiat Chrysler va fournir une centaine de ses monospaces Pacifica en version hybride rechargeable au géant de l’Internet, qui y intègrera ses logiciels en vue de les tester en mode autonome sur les routes américaines. Fiat veut ainsi rattraper son retard dans la conduite assistée. Huit constructeurs mondiaux ont déjà fait des annonces, de General Motor à Renault Nissan en passant par Volvo, mais jusqu'à présent pas Fiat Chrysler. Le groupe italo-américain, en dette, n’a pas les moyens énormes de R&D nécessaires. Pour Fiat, le partenariat est aussi un coup de pub. Le groupe va mal, son avenir n’est pas assuré.
Mais le risque est bien sûr de devenir un simple sous-traitant de Google, la valeur ajoutée mécanique devenant faible par rapport à celle croissante de l’électronique. Google sera le maître.
Les autres constructeurs misent sur leurs propres moyens
Pour l’instant, ils essaient de résister. Et puis surtout, ils ont une approche très différente, incrémentale, introduisant des progrès petit à petit, au fur et à mesure des nouveaux modèles. Google comme aussi Apple ne sont pas constructeurs, ils ont une approche globale : ils cherchent la voiture complètement autonome. Il suffira de lui donner votre destination et elle s’occupera de tout. Cela prendra encore des années avant d’avoir une fiabilité et une sécurité. Mais Google attendra. Les constructeurs ont des voitures à vendre, d’où leur approche progressive.