Emmanuel Macron répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau en direct sur France 2 et TF1. Les journalistes se sont confiés sur les coulisses de cette prise de parole différente des précédentes. Le comité d’éthique de France Télévisions a tapé sur les doigts d’Elise Lucet à cause d'un numéro de "Cash Investigation" qui "manquait d'équilibre". La série dérivée de "Demain nous appartient" intitulée "Ici tout commence" sera lancée le 2 novembre prochain sur TF1. La Une a décidé d’adapter la série britannique "Luther", qui a connu cinq saisons entre 2010 et 2019 et qui était portée par Idris Elba. Nicolas Sarkozy était dimanche soir à la télé italienne, dans l’une des grandes émissions dominicales, qui s’appelle "Che tempo che fa".
Les coulisses de l’intervention d’Emmanuel Macron prévue ce soir à 19h55.
On a pris l’habitude des prises de parole du président ces derniers mois. On se souvient l’avoir vu nous annoncer qu’on était "en guerre" contre le Coronavirus, qu’on le combattrait "quoi qu’il en coûte". Mais c’est à un exercice un peu différent qu’Emmanuel Macron se livrera ce soir puisqu’il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau en direct sur France 2 et TF1. Pourquoi ce type d’intervention ? La présentatrice du "20 Heures" de France 2 a expliqué à Louise Bernard comment l’Élysée en était venu à opter pour ce format. Le face-à-face entre Emmanuel Macron et les deux journalistes intervient à un moment critique où un peu de clarté est nécessaire, comme nous l’a expliqué Gilles Bouleau. Vu qu’il s’agit d’une interview et pas d’une allocution, l’incertitude demeure sur la teneur des propos du président. Reconfinement partiel ou total, couvre-feu… Y aura-t-il des annonces ? On a posé la question à Gilles Bouleau.
Le comité d’éthique de France Télévisions tape sur les doigts d’Elise Lucet.
En cause, un numéro de "Cash investigation" diffusé au mois de mai dernier et intitulé : "Egalité hommes-femmes : balance ton salaire". Au cours du reportage, la Caisse d’Epargne d’Ile de France était mise en cause, mais selon le comité d’éthique du groupe public, l’émission manquait d’équilibre. C’est ce qu’a révélé ce mardi le magazine "Challenges". La sentence du comité est tombée fin septembre, déjà, mais elle n’avait pas été rendue publique. Ce que reproche l’instance de contrôle à "Cash investigation", c’est que les arguments et les chiffres mis en avant par la journaliste en charge du sujet correspondaient grosso modo aux arguments et aux chiffres de la CGT, qui vient de déposer une plainte contre la banque. Or, la CGT est minoritaire dans l’entreprise, elle a refusé de signer un accord sur l’égalité salariale à la Caisse d’épargne en 2015, accord qui a été renouvelé en 2018 avec les autres syndicats de la banque, la CFDT, Sud et la CGC. L’an dernier, onze réunions ont été organisées sur le sujet de l’égalité hommes-femmes, là encore avec tous les syndicats, assure la Caisse d’épargne. Le comité pointe donc du doigt un reportage déséquilibré et à charge contre la Caisse d’Epargne. Il souligne également que la différence de salaire entre hommes et femmes dans l’entreprise est de 18%, alors que la moyenne nationale est à 22%. La banque fait donc mieux que la moyenne et ne méritait a priori pas d’être dénoncée de la sorte.
Gros lancement le 2 novembre prochain sur TF1.
On le sait depuis plusieurs mois, la Une prépare une deuxième fiction quotidienne, et on a appris ce mardi qu’elle débarquait le 2 novembre prochain. Ça s’appelle "Ici tout commence" et c’est une série dérivée de "Demain nous appartient" ou "DNA" pour les intimes, son premier feuilleton quotidien à succès. En gros, plusieurs personnages de la série-mère débarquent dans cette nouvelle fiction, à commencer par Maxime Delcourt, incarné depuis le tout début de "DNA" par Clément Remiens. Francis Huster, Frédéric Diefenthal et Vanessa Demouy seront eux aussi de la partie, et de nouveaux comédiens les rejoindront, à commencer par Elsa Lunghini et Bruno Putzulu. Rassurez-vous, si vous ne regardez pas "Demain nous appartient", vous pourrez tout à fait comprendre l’intrigue de "Ici tout commence". On écoute la bande-annonce. Maxime Delcourt est accepté dans une prestigieuse école de cuisine, dirigée par le chef étoilé Auguste Armand, incarné par Francis Huster. C’est cette école qui servira de point de départ à "Ici tout commence". Et côté diffusion, TF1 parie sur la continuité : elle diffusera sa nouvelle série tous les jours à 18h30, juste avant "Demain nous appartient".
On reste sur TF1 avec l’annonce du tournage d’une nouvelle série.
La Une a décidé d’adapter la série britannique "Luther", qui a connu cinq saisons entre 2010 et 2019 et qui était portée par Idris Elba. "Luther" a connu un succès conséquent, notamment critique avec une ribambelle de nominations aux Emmy Awards, et elle a participé à l’essor de la carrière du comédien anglais. En version française, la série s’appellera également "Luther". Pour le rôle principal, TF1 parie sur Christopher Bayemi, un des comédiens actuellement à l’antenne dans la saison 2 de "Infidèle". Il incarnera donc Théo Luther, le chef redoutable de la brigade criminelle de Paris, qui sombre dans une dépression après avoir traqué pendant plusieurs mois un tueur d’enfants. Luther est un personnage torturé, qui a du mal à ne pas être touché par la noirceur des criminels qu’il poursuit, et sa première enquête lui fait rencontrer Alice, une psychopathe qui va étonnamment devenir une sorte d’acolyte.
On termine ce journal avec un invité inattendu.
Nicolas Sarkozy était dimanche soir à la télé italienne, dans l’une des grandes émissions dominicales, qui s’appelle "Che tempo che fa". Et c’est inattendu parce que l’invitée de l’émission, en direct de son bureau, entourée de ses guitares et de son clavier, c’était Carla Bruni. Elle propose aux téléspectateurs de découvrir un peu là où elle travaille, elle fait tourner la caméra, et l’animateur aperçoit l’ancien président français, dans l’embrasure de la porte. Il lui demande de venir faire un petit coucou à la caméra et Nicolas Sarkozy s’exécute.