Marion Calais, Édouard Lecerf et Antonin André font le point sur l'actualité du jour, le premier tour de la primaire de la gauche.
La presse nationale pour commencer.
"Primaire, le PS coupé en deux", ce matin Aujourd’hui en France résume assez simplement les résultats d'hier soir.
"Deux gauches" titre, simplement Libération mettant face à face, de profil, comme deux boxeurs, "le frondeur" Benoit Hamon et "l'ancien Premier ministre" Manuel Valls.
C'est le "choc des deux gauches" en une du Figaro.
Même titre pour l'Opinion qui reprend la thèse, chère à Manuel Valls, de gauches "irréconciliables".
"Deux hommes pour la gauche", poursuit Direct Matin.
"Hamon flambe, Valls tremble" titre 20 Minutes.
Alors que L'Humanité fait les comptes :
"Avec près d'un million de votants en moins par rapport à 2011, la participation d'hier est à l'image de ce quinquennat, plombée par le bilan de François Hollande et les trahisons successives aux espoirs de changement exprimés en 2012".
Le Huffington Post poste s'interroge quant à l'avenir "du grand perdant de la primaire de gauche", Arnaud Montebourg.
"Arno Future" titre le site.
Finalement, ce matin, seuls Les Échos et La croix parlent d’autre chose.
Les Échos "Trump attaque déjà l'héritage d'Obama".
La Croix : "Syrie, quel chemin pour la paix ?" parlent d'autre chose.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
La presse quotidienne est à l’unisson.
Ce second tour, c'est "le choc des gauches" pour la Nouvelle République.
Alors que Nice Matin résume le scrutin d'hier en trois mots : "propulsé" pour Benoit Hamon, "devancé" pour Manuel Valls et "éliminé" pour Arnaud Montebourg.
L'ancien ministre de l'Économie pourtant largement vainqueur dans son fief, en Saône-et-Loire avec 55.6% dans le département souligne le Journal de Saône-et-Loire.
Et puisqu'on en est aux résultats, en voici deux autres : à Lamballe, où il s'est fait giflé, Manuel Valls arrive en tête. Alors que l'avant-dernière, Sylvia Pinel est en tête à Saint-Pierre et Miquelon. Ce matin, le commentaire un peu amère du ministre Patrick Kanner dans la Voix du Nord : "si Vincent Peillon n'avait pas été candidat, Manuel Valls serait sans doute en tête".