"Au nom de la rose", une chaîne de fleurs consacrée à la rose, vient d'être rachetée par le groupe Monceau Fleurs.
W.B. : Emmanuel Duteil, cette semaine vous avez eu envie de nous parler de fleurs...
E.D. : En effet, j'arrive - en ce dimanche matin - avec de gros bouquets pour vous tous. Et notamment de gros bouquets de roses. Pourquoi donc de roses ? Eh bien parce que j'ai envie ce matin de vous parler "d'au nom de la rose". C'est une chaine de fleurs consacrée, comme son nom l'indique, à la rose. En plus des fleurs, ils vendent aussi des pétales de roses, des bougies et pas mal de produits dans ce genre. C'est une petite chaîne. Il y a aujourd'hui un peu plus de 70 "au nom de la rose" en France et un peu partout dans le monde. On en trouve en effet en Espagne, au Koweit, en Italie, en Russie, ou encore à Bahrein pour ne citer que ces pays. Et si je vous parle d'eux ce matin, c'est qu'ils vont être rachetés par le groupe qui détient Monceau Fleurs.
W.B. : Donc un gros groupe mais qui se cache derrière Monceau Fleurs ?
E.D. : Alors le groupe qui détient Monceau Fleurs s'appelle Emova pour, selon la direction, émotion, mouvement, valeurs. Concrètement, ils ont donc la chaîne Monceau Fleurs. Ils ont aussi les enseignes Happy et Rapid Flore. Selon la direction du groupe, il pèserait 8% du marché des fleurs en France. Ils comptent aujourd'hui plus de 300 points de vente. Monceau Fleurs fête par ailleurs, ses 50 ans cette année. Et c'est un groupe qui revient de loin. Monceau Fleurs, fondé par la famille Amar, a failli couler en 2008. En s'étant beaucoup développé, l'entreprise croulait sous les dettes. Il a fallu tout rationnaliser. Ils ont réussi notamment à réduire les temps d'approvisionnement des magasins. Il s'écoule trois jours entre la coupe de la fleur, au Kenya ou en Amérique latine, et sa livraison en boutique. C'est un jour de moins qu'avant. Le groupe est aujourd'hui détenu par un fonds d'investissement. Même s'il reste encore des dettes, c'est une entreprise redevenue rentable. Ce qui est une petite prouesse sur ce marché des fleurs coupées qui se porte assez moyennement en France.
W.B. : Et l'intérêt du rachat "d'au nom de la rose" c'est de continuer de grossir ?
E.D. : En effet, "au nom de la rose" va apporter à l'ensemble du groupe son expérience sur la rose qui mine de rien reste l'une des fleurs les plus vendues de France. Ils vont pouvoir acheter plus de fleurs ensemble. C'est très complémentaire de ce qu'ils peuvent faire aujourd'hui. "Au nom de la rose", c'est une chaine qui a pris par ailleurs très tôt, c'est à dire dès la fin des années 90, le virage d'internet. La chaîne réalise aujourd'hui 20 % de ses ventes par ce biais. Et là-dessus aussi, ça va permettre à Monceau Fleurs de se renforcer. En étant plus fort, le groupe veut continuer à se développer à l'international.
W.B. : Et ce soir dans Ecosysteme qui sont vos invités ?
E.D. : Je ne sais pas si c'est le beau temps de ces derniers jours qui m'a inspiré mais on va rester dans cet univers. On sera ce soir en direct avec le patron de Jardiland. C'est bien évidement une des grandes jardineries de France mais pas seulement. Ils vendent aussi des salons de jardin, de la nourriture pour animaux... En tout cas on fera le point sur ce secteur. Et en fin d'émission, une petite boîte qui cartonne ! Ils ont eu une idée toute simple : proposer une billetterie en ligne pour tous les évènements sportifs ou autres et des moyens de paiement intégrés. Ça s'appelle Weezevent et l'un des fondateurs sera avec nous en fin d'émission. On se retrouve ce soir 18h15.