Chaque matin, Anne Le Gall nous présente une nouveauté ou une innovation pour faciliter notre quotidien.
Les ventes de vêtement sur internet ne cessent d'augmenter : même le géant Amazon s'y met.
Le géant américain lance ses propres marques de vêtements, sept au total. On ne portera pas des pulls, chaussures ou vestes siglés Amazon mais Lark and Ro, North Eleven ou encore Society New York. Les prix devraient être très compétitifs. C'est une petite révolution qui se préparait depuis plusieurs mois : l'année dernière le site avait recruté un ancienne éditrice du magazine Vogue, Caroline Palmer. Pour s'imposer sans magasin et sans vitrine, Amazon lance aussi des émission mode sur internet.
Pourquoi le site veut-il lancer sa propre marque ?
C’est parce que le site américain qui vend des vêtements depuis 2002 n'arrivait pas à devenir une référence en matière de mode. Son nom reste associé à des livres et des objets du quotidien.
Mais ça marche vraiment les boutiques de vêtement uniquement sur internet ? Parce qu'on ne peut pas les essayer du coup.
Mais le prix fait la différence. Vous avez des marques comme le Français Sézane ou le britannique Asos qui ne vendent qu'en ligne et qui cartonnent. Internet, c'est aussi le lieu idéal pour parcourir les vide dressings et acheter d'occasion. Donc les ventes en ligne de vêtements qui représentent autour de 17% du e-commerce aujourd'hui vont encore se développer. Et puis dans quelques années, nous n'aurons peut-être plus besoin de nous faire livrer, nous pourrons sans doute imprimer nos vêtement à la maison. On achètera le fichier informatique, avec le tee shirt de la bonne couleur, on lancera l'impression le soir et le matin après 8 à 12 heures d'impression, on trouvera tee shirt déposé sur un buste à notre taille. Une imprimante 3D de ce type existe déjà, elle a été créé à San Francisco et s'appelle Electroloom.
Comment fonctionne cette machine ?
Les fibres synthétiques ne sont pas tissées mais projetées sur un buste en plastique et ces filaments très fins, qui sont liquides au début, durcissent et s'entremêlent ce qui donne un tissus souple proche des matières que l'on connait, sauf qu'il n' y a pas de couture. C'est encore une technologie balbutiante. Les toutes premières machines commandées via le financement participatif doivent être livrées dans les prochaines semaines.