Nouvelle surprise à une semaine du vote de l'élection présidentielle américaine. Et mauvaise surprise pour Hillary Clinton : le FBI a trouvé de nouveaux emails suspects.
La campagne américaine est une nouvelle fois totalement bousculée avec, encore, une "surprise d’octobre", cette fois pour Hillary Clinton. On a appris vendredi que le FBI avait trouvé de nouveaux emails suspects. Un rebondissement incroyable à une semaine du vote !
La, je ne voudrais pas être à la place d’un scénariste américain qui planche sur la prochaine saison de House of Cards ou de toute autre série télé politique. Comment faire mieux que cette campagne 2016 ? On voyait Hillary Clinton se diriger tranquillement vers une victoire dans une semaine, Trump ne se remettant pas de sa surprise d’octobre : la vidéo des propos obscènes, et voila que le FBI s’en mêle !
Tout ça part d’un ancien député qui ne peut pas s’empêcher d’envoyer des photos de son anatomie à des jeunes filles par internet. Il s’appelle Anthony Weiner, ça lui a déjà coûté sa carrière politique et il a recommencé cette fois en envoyant des sextos à une mineure. le FBI a ouvert une enquête et saisi ses téléphones et ordinateurs, mais voila, cet obsédé récidiviste est le mari de la plus proche conseillère d’Hillary Clinton et dans son ordinateur, les agents fédéraux sont tombés sur des centaines de milliers d’emails suspects, des messages liés à l’affaire des emails de Clinton quand elle dirigeait la diplomatie américaine. Elle utilisait alors un serveur de messagerie privé, ce qui est interdit et aurait pu mettre en danger la sécurité nationale. le FBI avait conclu cet été qu’il n’y avait pas matière à poursuivre, au grand soulagement de Clinton. Tout ça est remis en cause.
Il va falloir attendre le prochain épisode parce que personne, visiblement même pas le directeur du FBI ne sait ce qu’il y a des ces emails. Contiennent-ils des informations classifiées, ou bien sont-ils des copies de messages déjà examinés par le FBI, comme le suggèrent certains médias ? La suite au prochain numéro de cette campagne improbable.Comme l’écrit le New York Post, "quel époque et quel pays" !