Chaque matin, Grégoire Martinez nous dévoile les dernières nouveautés technologiques.
Des applications utiles... De plus en plus d'initiatives permettent de prévenir en cas de danger ou d'attentat. C'est notamment le cas d'une application qui est testée en Bretagne, sur l'Agrocampus de Rennes en Ile-et-Vilaine, et qui permet aux étudiants de prévenir la sécurité du campus en cas de problème.
De multiples initiatives
Tout ceux qui sont déjà allés à la fac le savent, sécuriser ces grands établissements est un véritable casse tête. Il est presque impossible de contrôler qui entre ou sort. A défaut, en cas de situation suspecte ou de vrai problème, les étudiants ont simplement à agiter leur smartphone ou à appuyer sur un bouton et la sécurité est prévenue pour vérifier ce qui se passe et ensuite intervenir si nécessaire.
WaryMe, le nom de cette application, donne ensuite aux étudiants des informations sur ce qui se passent et si besoin les consignes à respecter. A l'heure où tous les jeunes possèdent un smartphone, ce type d'application peut effectivement être la façon la plus simple de faire passer un message. A plus grande échelle, il existe d'autres applications, et notamment celle du gouvernement, SAIP. Elle est censée alertée immédiatement tous les habitants, mais aussi les personnes qui se trouvent dans la zone en cas d'attentat. Elle a cependant été très critiqués au cours des derniers mois pour des bugs, des fausses alertes ou des imprécisions.
Besoin de précision
Il s'agit du principal problème avec ce type d'application. Elles doivent être extrêmement fiables. Dans le cas contraires, les utilisateurs ont tendance à perdre confiance et le jour où il y a une véritable alerte à ne pas la prendre au sérieux. C'est le risque après ce qui s'est passé ce week-end à Hawaï, aux Etats-Unis, par exemple. Tous les habitants de l'île ont reçu le même message sur leur smartphone samedi peu après huit heures du matin. "MENACE DE MISSILE BALISTIQUE SUR HAWAI. METTEZ-VOUS IMMEDIATEMENT A L'ABRI. CE N'EST PAS UN EXERCICE". De quoi créer évidemment la panique...
Mais le message, envoyé par le biais du système Amber Alert qui dépend du ministère américain de la Justice et permet d'alerter les citoyens d'une zone géographique en cas d'urgence, l'a été par erreur. Lors de la relève des équipes et du test du système un employé a appuyé sur "le mauvais bouton", a ensuite explique le gouverneur. Il s'est simplement trompé de bouton, un peu comme nous quand on envoie un mail à la mauvaise personne ou avant d'avoir fini de l'écrire en appuyant sur la mauvaise touche. Sauf que ça n'a pas exactement les mêmes conséquences.