Ce lundi, Fanny Agostini vous propose de profiter des conditions atmosphériques exceptionnelles, notamment à cause du confinement, pour tenter de trouver dans le ciel la lumière zodiacale. Un spectacle rare, qu'il n'est possible d'observer que deux fois dans l'année.
Fanny, vous nous dites que cette période de confinement rend plus limpide notre ciel la nuit et que l’on peut voir les astres comme rarement on peut les observer !
Alors profitons en, profitons du fait que le trafic routier ait sacrement ralenti, faisant diminuer les rejets de dioxyde d’azote à l’échelle de l’Europe. Le résultat, c’est une amélioration de la transparence de l’atmosphère. Ajoutée au ralentissement du trafic aérien qui désencombre le ciel et une météo propice avec peu de nuages, les conditions d’observation de la voute céleste sont excellentes.
Une façon d’occuper nos longues soirées de confinement, levons la tête vers le ciel. Vous nous mettez au défi, Fanny, d’identifier la lumière zodiacale.
C’est un spectacle qui se reproduit seulement deux fois dans l’année, à l’automne et maintenant, en début du mois d’avril, lorsque les débris de météorites et de grain de glace provenant d’astéroïdes ou de comètes vont suivre une même trajectoire. La lumière émise par toutes ces poussières va traverser la constellation du zodiaque d’où le nom de lumière zodiacale. Un phénomène très furtif, voir invisible lorsque la pollution est présente dans l’atmosphère, mais potentiellement bien discernable ces prochains jours. Cela ressemble à un triangle lumineux laiteux assez merveilleux, comme pourrait le faire la lumière d’un phare dans le lointain, mais là çà se passe très haut dans le ciel. Un faisceau gigantesque de particules circulant à des millions de kilomètres.
Pas besoin d’instrument pour voir cette lumière ?
Il vous suffit de guetter le soleil couchant et d’avoir un balcon qui donne accès à une vue dégagée à l’Ouest. Si tel n’était pas le cas vous avez tout le loisir de profitez des étoiles et de jouer avec vos enfants à reconnaitre les constellations. C’est le genre de plaisir dont nous nous sommes privés en opacifiant le ciel de nos rejets divers et variés, et auquel le confinement nous permet à nouveau de gouter.