Alors que nous sommes tous confinés depuis la mi-mars, le confinement a boosté les envies de campagne chez certain. Après avoir passé quelques mois enfermés dans un appartement, le rêve d'un espace vert et d'une maison au calme en envahi plus d'un.
Fanny lorsque vous êtes arrivée en Auvergne il y a un an, ce qui vous a surpris c’est le nombre de maisons à vendre!
Des maisons aux volets fermées avec des panneaux à vendre dans tous les sens.J’ai vraiment eu l’embarras du choix pour trouver le lieu où je vis actuellement avec des conditions idylliques en comparaison à mon petit appart à Issy les Moulineaux .Mais je vais peut être avoir des voisins neo-ruraux bientôt dans les prochains mois car il semblerait que le déconfinement ait provoqué des pulsions campagnardes à un bon nombre de citadins, l’heure serait au décloisonnement- à la dispersion- en témoignent les sites comme se loger.com, où les biens les plus convoités sont des maisons dans des villes moyennes de moins de 50 000 habitants.
Les agences immobilières se préparent d’ailleurs a une explosion de la demande..
J’ai eu une conversation avec mon ancien agent immobilier et la notaire du village d’à côté qui eux font le pari d’un avenir tout neuf pour la campagne- l’un comme l’autre m’ont dit avoir eu un nombre de coups de fil incalculables ces dernières semaines de personnes manifestant l’envie de fuir l’exiguïté des logements dans les grandes villes des personnes convaincus par l’expérience du télétravail ( qui je le rappelle concerne 30% des salariés actuellement ) - et surtout des citadins attirés par une qualité de vie supérieure au grand air pour un prix divisé par 5 ou par 10 des maisons suivant les régions.
Un retournement de situation inédit, après l’exode rural, peut on imaginer un exode urbain?
L’exode est peut-être un mot un peu fort, mais une tendance se dessine - En tous cas une meilleure répartition des humains sur la planète serait une bonne chose en tout point quand on sait que la moitié de l’humanité s’entasse sur à peine 1% de la surface du globe. Pour conclure, il y a en qui ne le dit pas lavec le dos de la cuillère c’est Jean Giono dans son livre « Les vraies richesses » : il écrit "Il faudrait si peu de chose pour que soit réalisé ce que vous désirez et pour vous faire exactement semblables à moi-même; vous débarrasser de votre ville» Une invitation, que je lance d’ailleurs moi aussi à tous ceux qui jusqu’à présent n’osaient pas et qui maintenant vont oser!