Préservation des saumons d’Atlantique qui remontent la Loire et l'Allier : l'appel au soutien de Fanny Agostini

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SAISON 2019 - 2020

La création de barrages hydroélectriques, la pollution des rivières et la fonte des glaciers liée au réchauffement climatique ont eu un énorme impact sur le nombre de salmonidés. Fanny Agostini a décidé d'appeler à soutenir les organisations qui luttent pour la préservation du saumon comme Logrami et Rivières sauvages.

Les saumons auvergnats existent-ils ?

Auvergnats le temps d’un petit séjour lorsque vient le moment pour eux de pondre leurs œufs. Les salmonidés sauvages français sont des bêtes d’endurance, ils traversent tout l’Atlantique pour arriver quelques milliers de kilomètres plus loin sur leur zone de frayère, terminus la Haute-Loire.

Cette espèce emblématique se retrouve aujourd’hui dans une situation catastrophique ?

Alors qu’ils prospéraient depuis plusieurs siècles, le nombre de salmonidés a chuté de manière catastrophique. Au début du 20e siècle, les pêcheurs dans la Loire pouvaient attraper plus de 100.00 saumons chaque année. Aujourd’hui, ils sont à tous casser quelques centaines. On estime que les effectifs ont été divisés par cinq par rapport au nombre de saumons observés dans les années 80. Le dernier recensement du bassin de la Loire vient tout juste être effectué, le 21 janvier 2020 et fait état de seulement huit saumons présents aux stations de comptage.

Pourquoi une telle hécatombe ?

Cette diminution spectaculaire, qui sonne le glas de leur possible disparition, s’explique par plusieurs facteurs comme la création de barrages hydroélectriques qui les empêchent de rejoindre les zones de reproduction, la pollution des rivières due aux activités industrielles,
touristiques et agricoles, ou encore la fonte des glaciers liée au réchauffement climatique qui modifie la salinité et la température de l’océan. Fanny Agostini lance un appel pour soutenir les organisations qui luttent pour la préservation du saumon comme Logrami et Rivières sauvages. Elles ont plus que jamais besoin d’un coup de boost médiatique et de notre mobilisation pour que cet animal emblématique qui nous semble familier (car les fermes aquacoles en produisent par millions pour notre consommation), ne soit pas une espèce sauvage.